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Forum fermé, merci à ceux qui ont fait vivre FOS ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) 2914462525
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 ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio)

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Emma Watson
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MessageSujet: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptySam 1 Mai - 15:15

Conversation privée [VISIO]
"I think women are scared of feeling powerful and strong and brave sometimes. I've probably earned the right to screw up a few times. I don't want fear to failure to stop me doing what I really care about."

Depuis notre premier baiser, survenu le soir de Noël, en plein coeur de la chapelle familiale du Duc de Westminster, il m'était parfois venue à l'esprit l'idée que je venais peut être de faire une erreur alors que j'avais offert sa chance à un homme passionné et très attentionné, très discret et éloigné de la célébrité, mais qui restait, tout de même, un personnage très en vue si l'on prenait en compte son statut de Parrain du Prince George, donc du futur Roi, ainsi que ses titres et ses énormes responsabilités qui faisaient de lui la troisième fortune du Royaume-Uni et l'un des plus gros propriétaires terriens et employeurs.

Cet héritage, remontant à Guillaume le Conquérant, n'était pas facile à porter, mais il y avait une devise, des valeurs et une unité dans cette famille très moderne en comparaison du cliché de la famille aristocratique trop guindée et enfermée dans un passé poussiéreux. Moi-même, j'avais - et j'éprouvais encore - des scrupules alors que je m'estimais humble, originaire de gens travaillant la terre qui s'étaient élevés socialement par le biais de l'éducation et des événements de l'Histoire ayant provoqués de profonds changements dans les mentalités.

Depuis, je portais une chevalière en or massif à mon petit doigt, sur laquelle était gravée les armoiries du Duc - une vieille tradition qui désignait ainsi le statut officiel de Petite-amie d'un Lord ou d'un membre de la petite noblesse. Cette chevalière, j'avais encore tendance à la cacher un peu - non par honte, mais parce que ce petit bijou suffisait déjà à exciter les fans, y compris de la Monarchie et de fait l'attention, alors que ça n'était pas un sujet que j'avais réellement envie d'aborder.

Souvent, ces derniers temps, je songeais à Lady Diana et à Meghan et Harry, à leurs choix et à leur destinée. Longtemps, durant ces derniers mois, j'avais éprouvée des difficultés à accepter d'entrer dans une nouvelle vie capable de m'enfermer dans une prison dorée ou de me consumer à petit feu.

Oui, j'avais peur, y compris de ne pas pouvoir être à la hauteur ou à ma place, en sachant ce que je comptais faire de cette opportunité que la vie avait placée sur ma route et qui me faisait craindre une folie des grandeurs.

Seulement, dans mon for intérieur, c'était surtout mon manque de confiance en moi, ce syndrome de l'imposteur, qui avait tendance à m'inciter à renoncer, y compris à cette intérêt naissant qui était né entre Hugh et moi, il y a de cela pas mal de temps dorénavant.

En faisant cela, je n'avais pas voulu perdre cette humilité et cette prudence qui me caractérisaient, mais qui m'empêchaient parfois d'être pleinement moi-même. Seulement, j'avais fini par me rappeler les propos de T.J. sur l'importance de ne pas regretter son bonheur, de le saisir au lieu d'écouter mes vieux démons qui m'incitaient à hésiter, à reculer, par crainte de souffrir encore et encore, à ne plus croire véritablement à l'Amour.

Aussi, j'avais appris à connaître sa famille, son mode de vie, ses Estate dont il l'était l'un des propriétaires et gestionnaires. En lui, j'avais trouvé une force, un soutien réciproque, un homme - un vrai - sensible et fort à la fois, amusant et un peu cultivé, avec ses propres failles et regrets : un être humain ayant les pieds sur terre, là où beaucoup s'étaient interrogés sur sa capacité à gérer un passé millénaire, ses obligations héritées par sa naissance, ainsi qu'une fortune colossale qui aurait pu lui brûler les doigts et être un poids trop lourd à porter sur ses épaules.

Car après Eaton Hall, ses villages et hameaux - le fief familial, dans le Cheshire - ainsi que Chester, Hugh m'avait emmenée découvrir Abbeystead Estate, dans le Lancashire, ses producteurs et artisans, puis nous étions rentrés à Londres quelques temps afin de relancer ses affaires.

Occupée je l'étais avec Kering - ce troisième plus grand groupe de luxe au monde - ainsi qu'avec ces études, parfois de terrain, que j'effectuais afin de pouvoir soutenir le Duc dans des activités au sein desquelles il avait souhaité me voir y prendre une part active, avec comme objectif d'être en mesure de le soutenir, d'apprendre les bases du métier de Land Owner et qui sait, d'un futur rôle de Duchesse avec lequel j'avais du mal à composer, auquel je préférais ne pas trop songer.

Depuis, j'avais pris un vol vers Inverness, en Ecosse, puis un véhicule - le tout en étant escortée par une vingtaine de gardes armés afin de décourager, selon Hugh, toute hypothèse d'enlèvement - pour aller plus au nord, dans les Highlands - au Reay Forest Estate, une autre propriété du Grosvenor Group Ltd, située dans le Sutherland, où j'avais reçue un couple d'amis venus, comme moi, se détendre et partager ce qui étaient devenus des souvenirs.

Sur place, bien que j'avais trouvée le coin très isolé en comparaison de ce qu'il m'avait déjà été donnée de voir jusqu'ici, cela m'avait inspirée et donner des idées peut être bien pour un projet qui allait demander un investissement financier assez important, mais dévolu à la jeunesse déshéritée et abandonnée par l'Etat, à condition que le Grosvenor Estate ait envie de me suivre dans ce projet qui ne serait pas rentable, mais dévolu à une oeuvre de charité.

La chance - si je pouvais dire cela ainsi - avait été un peu de notre côté après l'interview offert par Meghan et Harry à Oprah et l'annonce de l'arrivée prochaine de leur second enfant. Ici, au Royaume-Uni, il y avait eu un déferlement médiatique, y compris de critiques et d'affliction, ayant eu comme conséquences - parmi d'autres, plus gravissimes - de voir la presse (hormis locale) se désintéresser de nous.

Cela n'avait pas été pour nous déplaire, au contraire. Nous avions eu un temps de répit salutaire, nous ayant permis de débuter notre nouvelle relation dans une relative discrétion. Mais le plus difficile avait débuté avec la disparition du Prince Philip et par ma présence inattendue au côté de Hugh, son cousin, à Windsor, où nous avions assisté dans un relatif anonymat - à notre demande - à ses funérailles Royales qui avaient laissé en moi de quoi réfléchir, ainsi qu'une forte impression liée au Devoir et au Grand-Amour.

Depuis, nous avions observé le deuil national en portant du noir, en interrompant nos visites, nos activités, en reportant nos déplacements et nos appels. Nous n'avions fait aucune déclaration ni de polémique, en dehors d'un hommage sobre organisé sur les terres du Duc de Westminster, en mémoire au défunt mari de Sa Majesté. Moi-même, je ne m'étais pas attendue à en être, à cottoyer la famille Royale et à faire du même coup, mes "premières armes" dans des circonstances aussi tragiques.

Mais depuis le départ de Tom et de Taylor d'Inverness, j'avais rejoint Edimbourg, toujours vêtue de noir en signe de respect et de deuil, même si le délai officiel était dépassé depuis plusieurs jours. Au moins, si des paparazzis croisaient ma route, je savais, au moins, que l'on ne me reprocherait pas une quelconque faute de tact ou de mauvais goût, alors que je n'étais pas Duchesse, mais quelqu'un d'ordinaire, pour l'heure, et qui s'en contentait très bien, rassurez-vous.

De fait, me voilà en transit, sur le point de rejoindre Londres par avion dès le lendemain afin de retrouver mon chéri et mon relatif anonymat, alors que j'avais mis en pause mon travail d'actrice et ces réseaux sociaux dont je me serai bien passée s'ils n'étaient pas utiles pour faire la promotion ou des choses que je considérais comme importantes, loin d'être superficielles.

A présent, j'étais sur une crête, entre le château d'Edimbourg et le Palais de Hollyrood, non loin du Parlement Ecossais, sur une longue route baptisée High street, mais plus connue sous le nom de Royal Mile - car c'était cette distance qui séparait ces deux endroits qui étaient à l'origine du mile, la mesure métrique utilisée dans le monde Anglo-Saxon, y compris aux Etats-Unis d'Amérique.

Ici, en Ecosse, les commerces et les lieux culturels le long des wynds et closes étaient en train de réouvrir progressivement. Alors, il régnait une certaine activité que nous n'avions plus vu depuis un moment. Il régnait presque un certain enthousiasme, un besoin de liberté exprimé par la population. Du coup, puisque le musée des écrivains était toujours fermé, je m'étais mise en tête de visiter un peu, de faire du shopping et de me trouver un bon restaurant.

"Le petit Paris" ne se situait pas encore trop loin de là où j'étais, alors que je consultais leur site internet avec mon téléphone, leur menu et les photos des plats m'avaient donné l'eau à la bouche - beaucoup plus que le haggis le plat national Hihihi même si celui-ci, en vérité, était très bon, avec un goût à la fois de céréales torréfiées et de saucisses breakfast que nous britanniques connaissions. Mais j'en avais mangé déjà ces derniers jours.

Mon téléphone s'était alors mis à sonner en pleine rue, alors que j'étais prise en filature par une équipe plus réduite de gardes se trouvant devant, derrière et sur le côté, à bonne distance et en civil.

-"Oh... Harry", m'étais-je écriée avec surprise, avant de sourire. "Salut, comment vas-tu ?", avais-je ajoutée avec douceur et intérêt pour mon ami, en ajustant machinalement une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Oui, bon... Au son de ma voix, certains auraient pu se croire dans Harry Potter, mais il s'agissait d'un tout autre Harry... Non, pas le Prince... Hihihi ... mais l'ancien membre des One Direction que beaucoup avaient voulu en faire mon petit-ami. Sauf que... Eh bien... Dans la vie, la vraie, ça ne fonctionnait pas vraiment ainsi... Lui et moi avions assez eu de mal à composer avec les désirs des fans que ce sujet était encore l'un de ceux que nous n'évoquions jamais lors de retrouvailles...

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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptyJeu 27 Mai - 16:26

 

"Appel Visio."

 

- feat Emma Watson.

 
 

Ces dernières années , j'ai souvent eu l'impression d'être pris dans un tourbillon de projets , tous plus prenant les uns que les autres. Mais , malgré cette sensation persistante , cette vie n'avait plus rien à voir avec celle que je menait quand je faisais partie des One Direction.
À vrai dire , à l'époque , je n'étais pas seulement sur-occupé , non. C'était bien plus que ça. J'étais dans une fatigue constante , et ma vie ne m'appartenait plus.
Si le départ de Zayn nous avait permis d'imposer quelques conditions , notre séparations est vite devenue nécessaire pour chacun d'entre nous.

Bien que j'ai cherché à garder contact avec tous les membres , dur de se dire qu'on ne verra plus quotidiennement nos amis , la distance et nos emplois du temps respectifs nous éloignent de plus en plus. Il n'y a qu'avec Louis où nos relations n'ont que peu changer. Mais , notre relation a toujours été plus forte qu'avec les autres.

Enfin , si aujourd'hui je suis souvent fatigué aussi , la situation n'est plus comparable. Je suis libre de choisir ce que je veux faire , et quand , et faut dire que ça change énormément de chose. Je sais pourquoi je m'épuise et ça en vaut la chandelle quand je repense à ce Grammy remporté, cérémonie où j'ai pu notamment revoir Taylor avec plaisir. On s'était quitté en bons termes , alors c'était plaisant de la revoir.

Depuis quelques années , j'ai cherché à me diversifier , que ce soit en participant à certaines causes , mais surtout dans le domaine professionnel. Ma réputation derrière un micro n'est plus à faire , mais j'ai toujours voulu montrer ce que je pouvais valoir devant une caméra.
Être acteur. Un rêve presque inaccessible , il y a quelques années. Mais , avec ma célébrité , des portes se sont ouvertes. Certains pourraient trouver cela injuste. Et ça l'est sûrement.
Pourtant , ma célébrité ne m'a pas aidé pour mon premier rôle. Celui dans Dunkerque , le long métrage de Nolan. Je me suis présenté aux auditions comme quelqu'un de lambda. Et , le réalisateur ne savait effectivement pas qui j'étais. Autrement dit , ce sont bien mes performances qui m'ont valu le rôle.

Ensuite , il faut bien faire des choix. Je ne peux pas chanter et jouer en même temps tout au long de l'année. Entre ça et la covid, j'ai mis du temps à retrouver de nouveaux projets , mais là, j'enchaîne deux tournages , avant de repartir en tournée si tout va bien.
Jouer , c'est clairement crevant. Je ne pensais pas que ça le serait autant , mais ça peut vraiment se montrer physique.

Le tournage terminé, c'était celui de Don't worry Darling , un thriller psychologique. Une expérience clairement enrichissante , parfois un brin flippante. Pour être honnête , j'ai vraiment hâte de le voir sortir en salle et d'entendre les réactions des gens. Enfin , je vais éviter de trop me concentrer sur les avis quand même...J'ai appris que ce n'était pas sain.

Bref , actuellement je suis en plein tournage de My Policeman , un film plutôt orienté dramatique , un triangle amoureux même, dans une époque où l'homosexualité était condamné. Certaines scènes ne sont pas évidentes à tourner , mais j'apprend et le thème me tient à cœur .

Je suis donc à Brighton , où ma présence aux côté d'Emma Corrin a bien été repéré...peu de moments d'anonymat en somme.
Cela dit , le tournage ayant été fini plus tôt aujourd'hui , on ne peut pas tourner les scènes en extérieur quand il pleut , j'ai eu l'idée d'appeler une autre Emma.

Emma Watson , une amie chère , qui m'a aidé à gérer cette célébrité quand elle même à été prise dans le tourbillon. Je n'ai pas du le temps de m'intéresser à l'actualité , mais il me semble avoir vu un ou deux articles parlant d'une possible relation amoureuse entre elle et un noble anglais. Bah. C'est son affaire. Mais surtout , je sais à quel point elle refusera de donner des précisions aux journalistes. Et , elle a tellement raison.

Bref , tout ça pour justifier que , au chaud dans ma chambre d'hôtel , je décide un peu sous une certaine impulsivité de presser le bouton pour l'appeler. Je sais que je vais la prendre de court , surtout en visio mais...Bah on verra bien , tout simplement.

Du coup , je m'installe tranquille dans mon lit , contre les coussins , en mode pépère. Manque plus qu'une bonne boisson chaude , et j'aurais l'air d'un parfait aristocrate.
Je souris immédiatement quand Emma décroche :

"Saluuuuuut ! Je ne te dérange pas , j'espère ?" , je commence. "Enfin   j'imagine que tu m'aurais déjà raccroché au nez si c'était le cas..." , je continue avec un petit rire. Au fond , oui , je crois qu'elle en aurait été capable. Ou forcé. Ça dépend d'où on se place. "Écoute , je vais très bien , même si la fatigue commence à se faire sentir en ce moment...je suis au chaud en train de profiter du matelas. Quoique , par chez toi il a l'air de faire beau." , je remarque avec intérêt. "Je pense que je vais bientôt me prendre quelques jours de vacances , histoire de souffler. Et toi ? Comment va la vie ? Fleurs , paillettes ? À moins que ce ne soit plutôt tasse de thé à 16h au sein d'un beau château , agrémenté de traditions et de conventions..." , air taquin pour parfaire le tout , parce qu'il faut bien faire quelques sous entendus pour grappiller des informations.

 
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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptySam 3 Juil - 16:52

Conversation privée [VISIO]
Alors que je me trouvais sur cette avenue commerçante d'Edimbourg, personne n'avait, pour l'instant, trop prêter attention à moi. Cela n'allait pas durer. Quelqu'un finirait bien par m'interpeller dans la rue, par prendre une photo ou par lancer une question. Ma position exacte serait alors connue du monde entier et dès lors tout ce que comptait la ville comme fans de Harry Potter. Mon état de santé, ma coiffure, mon apparence, mes vêtements et mes chaussures, tout allait être passer au microscope et sous un prisme, susciter des articles et parfois des rumeurs souvent issues de nowhere, mais qui semblaient tourner ces temps-ci à propos d'un mariage, d'un bébé et d'une carrière que j'aurai abandonnée.

L'activité semblait reprendre petit à petit, avec un vent d'optimisme. Moi, j'étais venue pour me balader un peu et occuper ainsi ma journée de transit entre les Highlands et Londres où m'attendait un petit-ami très occupé, mais soucieux de m'accorder le plus possible la priorité. Surement aurai-je du me contenter de rester à l'hôtel, alors que je trouvais dommage l'idée de ne pas en profiter. Hm, d'un autre côté, cela me donnerait peut être envie de changer un peu de Tallulah, à Londres, et de partir à la recherche de la meilleure lingerie fine d'Ecosse, ne serais-ce que pour montrer que oui, sortir avec un Duc ne nous empêchaient pas d'avoir une vie, y compris intime.

Bon... En tout cas, je n'étais pas arrivée ici comme une diva, quelqu'un qui espérait être vu avec certains attributs de sa pseudo importance et de sa richesse. Hugh ne m'avait pas filé de carte de crédit en me disant : "vas-y ma chérie, fais-toi plaisir..." Car j'étais déjà riche et indépendante, loin de connaître ce genre de folie dépensière, d'autant que cela ne correspondait ni à la mentalité des Grosvenor, à de rares exceptions, ni à la mienne. Alors, imaginez un peu ma gêne en sachant qu'à mon petit doigt je portais une petite bague en or massif ayant été portée par Lady Constance Leweson-Gower, première Duchesse de Westminster, l'une des meilleures-amies de la Reine Victoria, et depuis par la petite-amie des Ducs qui s'étaient succédés au fil des générations. Un bijou d'une valeur historique et sentimentale que je trouvais folle, mais qui agissait sur moi comme s'il pouvait changer les gens et m'ouvrir des portes qui me seraient rester fermées d'ordinaire.

De l'optimisme, j'en rapportais puisque ma visite du Reay Estate s'était avérée concluante et intéressante. Elle m'avait insufflée une idée qu'aucun membre de sa famille n'avait eu jusqu'ici (ou l'envie de la concrétiser)
et qui devait trouver son utilité au sein de la Westminster Foundation sinon auprès de la Anne Duchess of Westminster's Fund. Elle visait, en premier lieu, les enfants défavorisés et les jeunes en difficulté puisque la santé mentale, la lutte contre le décrochage scolaire, la faim, la misère, le handicap et tout ces freins que l'on pouvait rencontrer jeune pour se bâtir une vie faisaient partie de l'essence de la fondation créer par son père dans les années soixante-dix.

Alors, voyez, si ma carrière était entre parenthèses pour l'instant, c'était parce que j'avais fait d'autres choix, mu par d'autres envies, une prise de conscience liée aux confinements. J'avais envie de m'investir dans l'écologie, l'éco-responsabilité, la mode, le féminisme et sur la lutte contre les inégalités. Je ne pensais pas avoir toutes les réponses ni être la meilleure pour cela, mais j'étais passionnée et motivée, j'avais saisi une opportunité que l'on me reprocherait surement, alors que cela restait dans la continuité de celle que les fans avaient connus, de la part de quelqu'un qui essayait de rester intègre et cohérente avec elle-même.

Mon "statut" actuel ne m'offrait que du prestige et peu de pouvoir en réalité puisque je ne disposais d'aucun titre de noblesse, même si Hugh s'était assuré que je serai traitée comme un membre de sa famille, quand bien même cela devait en pousser certains à grincer un peu des dents et à le faire savoir. Je n'étais même pas Administratrice d'Eaton Estate ou du Grosvenor Group - chose dont je ne voulais pas entendre parler pour l'instant afin de ne pas brûler les étapes et continuer ma formation dans le domaine des sciences agronomiques et de la gestion. Au mieux, je n'étais qu'une consultante spéciale armée d'un crayon et d'un carnet. Je notais des idées, je faisais des devis, j'essayais de débuter "petit" afin de m'imprégner d'un rôle que je prenais au sérieux.

Oui, je sais... On ne s'était pas attendu à me voir là, même si j'aimais l'idée. Mon soudain rapprochement avec un proche de la famille Royale non plus, même si là aussi cela restait deux univers assez différent, avec des histoires, des traditions différentes, un protocole moins rigide, moins attentatoire à mes libertés. Il n'y avait qu'en présence d'un membre de la Royal family que cela changeait. Les Grosvenor étaient plus discrets, ils n'étaient pas obligés d'ouvrir les portes de leur vie intime, d'orchestrer et de diffuser dans le monde entier leurs apparitions. Ils n'avaient aucun compte à rendre par rapport à leurs dépenses, sinon devant la Loi sur les façons dont il obtenait cet argent. Tout au sein de cette famille n'était pas fait pour me plaire et je n'étais pas en position d'y changer quoi que ce soit pour l'instant.

Pour l'heure, c'était avec humilité et le sentiment d'être bien dans ma peau, que je marchais toujours sur la chaussée, non loin de la Cathédrale St-Gilles avec ses jolies façades de style Renaissance et Néo-classiques, tandis qu'un peu plus loin, vers le nord, on pouvait entrer se restaurer ou prendre un verre au Deacon Brodie's Tavern, un pub qui portait le nom de l'homme qui avait inspiré Louis Stevenson pour créer le célèbre personnage du Dr Jekyll et Mister Hyde. Ici, les amateurs de littérature et de poésie pouvaient dénicher des références intéressantes, autres que celles concernant la saga de J.K. Rowling.

En outre, sur la place d'York, au bout du Royal Mile, à quelques mètres du Palais d'Hollyrood avait été érigée une statue de Sherlock Holmes afin de marquer l'emplacement juste à côté de la demeure qui avait donnée naissance à Sir Arthur Conan Doyle, alors qu'il était enterré dans le Hampshire, près de la Cathédrale de Winchester, non loin d'une autre figure célèbre imaginée cette fois par Lewis Caroll, un individu originaire du Cheshire et qui s'était inspiré d'une certaine Alice Liddle pour créer Alice aux pays des merveilles, ainsi que le célèbre chat du Cheshire complétement taré Hihihi qui avait donné son nom à une bière locale et à un pub.

Tiens... En parlant d'animaux... Il y avait ici une histoire vraie qui avait donné lieu à des poèmes, des symboles et à des représentations picturales. Elle concernait l'une des plus anciennes histoires du pays mêlant un chien nommé Bobby, un Skye Terrier qui avait veillé, au XIXe siècle, durant quatorze années sur la tombe de son défunt Maître enterré dans le cimetière de Greyfiars, non loin de là. Une statue à son effigie s'y trouvait toujours afin de représenter ce symbole extraordinaire de fidélité et d'Amour d'un animal envers un humain.

En attendant, tandis que je marchais et que je laissais à mon esprit et à mes sens le soin de m'aiguiller vers une première boutique, mon téléphone s'était mis à sonner et par afficher le prénom de Harry Styles, alors que je le savais plus ou moins en tournage et occupé, lui aussi, avec ses propres projets et ambitions.

"Saluuuuuut ! Je ne te dérange pas , j'espère ?", fit Harry allongé sur un lit, avec des coussins derrière lui, l'air tout à fait détendu. "Enfin j'imagine que tu m'aurais déjà raccroché au nez si c'était le cas...", continua t-il en pouffant de rire.

Hm... J'aurai surtout laissée le répondeur faire son office, oui hihihi. Raccrocher au nez cela dépendait s'il cela se passait en plein interview ou non hihihi. Remarquez, cela ne m'était arrivée qu'une fois, sur le plateau de Lorraine, durant la promotion de l'un de mes films - un moment durant lequel on avait pu entendre Tina Turner en guise de sonnerie hihihi et me voir rougir d'un air surpris et gêné à l'idée qu'une telle chose ait pu arrivée, même si l'on pouvait raisonnablement émettre l'hypothèse que la chose ait pu avoir été réfléchie afin d'attirer l'attention des autres médias puisqu'il m'arrivait parfois de faire de petites choses dans ce sens.

"Écoute , je vais très bien, même si la fatigue commence à se faire sentir en ce moment... Je suis au chaud en train de profiter du matelas. Quoique, par chez toi il a l'air de faire beau."

Je lui avais souri d'un air un peu ingénu et amusé. Ryry me connaissait plutôt bien depuis le temps. En parlant de "chez moi" où était t-il au juste ? Ce détail semblait m'avoir échappée. Oui, ici, il ne semblait pas faire trop mauvais, même si j'avais relevée mon nez un instant pour m'en assurer. Il n'y avait pas eu de pluie ni dans le Sutherland. Les températures y étaient meilleures, même si celles-ci n'étaient pas encore estivales.

Pour un peu, d'un air un peu taquin, j'avais failli lui dire que j'étais étonnée de le voir sur un matelas sans jolie fille ou jeune homme à ses côtés. Mais voilà... Hihihi.

"Je pense que je vais bientôt me prendre quelques jours de vacances, histoire de souffler. Et toi ? Comment va la vie ? Fleurs, paillettes ? À moins que ce ne soit plutôt tasse de thé à 16h au sein d'un beau château, agrémenté de traditions et de conventions...", me confia t-il, avant de formuler quelques interrogations d'un air taquin, comme s'il espérait assouvir sa curiosité.

En parlant de nos prochaines vacances, plusieurs destinations plus ou moins lointaines s'étaient imposées, avec le classique séjour en Espagne et en Italie, d'autant plus que les Grosvenor et en particulier Hugh appréciaient leur gastronomie, la côte Amalfitaine et leur immense propriété de chasse à Castilla-la-Mancha. Il n'était pas non plus exclu que nous fassions une halte en Provence et à Paris, mais rien n'avait encore été décidé.

-"Tu ne me déranges pas... Je suis à Edinbourg, sur le Royal Mile... Je reviens tout juste d'un séjour dans les Highlands en compagnie de Taylor et de Tom... Demain, je suis censée rentrer à Londres...", lui avais-je répondu.

Je ne savais pas encore si on allait me déposer chez moi, au Grosvenor Hotel, dans Belgravia, Mayfair, Knightbridge, Soho, Westminster, Chelsea ou dans un autre quartier appartenant à Hugh, à moins d'être déposée près d'un endroit romantique, dans l'attente d'une surprise. Du moment que celle-ci ne concernait pas Clarence House ou Buckingham, moi, ça m'allait. Hihihi.

"Des vacances ? Ca c'est une bonne idée. j'allais justement te conseiller de lever un peu le pied, même si j'ai conscience que ça n'est pas facile de dire non ou de se dire que l'on pourrait passer à côté d'un truc sympa...", dis-je avec bienveillance et douceur, avec un petit sourire sympathique. "Moi ? Je ne sais pas encore... Certaines idées sont plus ou moins éloignées de l'Europe en tout cas..."

Le Mexique ? Oue... J'avais souvent le réflexe de m'y rendre pour me changer les idées et y aller avec mon petit-copain. J'aimais ce pays, les îles paradisiaques, la bonne bouffe, la tranquilité. Et si l'idée comportait des choses intéressantes sur le plan culturel comme des festivals, des ruines, des bâtiments classés au patrimoine, alors là c'était le top du top, même si de base je ne pourrais jamais me passer d'une baignoire et de WC. La base, quoi... Hihihi.

"Sinon, dans l'ensemble, je vais bien. Plus que bien, même...", lui répondis-je sur un ton assuré et rassurant. "Je m'accorde une pause afin de me consacrer à d'autres projets, dont certains portent sur l'idée de fonder une famille... Pendant longtemps, j'ai cru pouvoir être sur tous les fronts, mais ça ne fonctionne pas ainsi...", lui avais-je confié avec gravité."Je bosse davantage dans la mode, l'éco-responsabilité, le féminisme, la lutte contre les inégalités et la gestion d'Estate... Je compte investir dans une start-up britannique qui propose de rechercher des solutions à l'usage du plastique et des produits issus de l'industrie pétrochimique..."

Je n'allais pas me faire d'amis parmi ceux qui espéraient que le pétrole, le gaz naturel et leur industrie perdurent le plus longtemps possible. Sauf qu'en dehors des zones arctiques et de quelques endroits protégés, mais convoités, ils savaient très bien que ce siècle, à cette allure, risquait de nous mener vers une situation inédite depuis les débuts de l'air industrielle. Sans pétrole et ses dérivés, plus de voitures, d'avions, de bateaux, de gros tankers. C'était tout notre mode de vie "moderne" qui serait alors en péril, avec ce que cela susciterait comme tensions. Ajoutez à cela une planète qui réagissait elle-aussi à notre activité et vous deviniez sans trop de mal ni de mauvaise foi que nous risquions de léguer un monde étrange à nos enfants.

"Tu sais... C'est marrant de te voir plaisanter d'un air taquin comme un Américain ou un Français. Hihihi.", lui rétorquais-je d'un air amusé."J'admets que les perruques poudrées existent toujours lors de certaines cérémonies et que notre pays est pétri de traditions, parfois loufoques ou excentriques, mais... Je te rassure : je ne vis pas dans un manoir enchanté, avec Lumière, Madame Samovar, Big Ben et Mademoiselle de Garderobe... Pas encore en tout cas. Hihihi", lui répondis-je en plaisantant d'un air sérieux en prononçant ce dernier nom dans un Français teinté d'accent Anglais, en lui adressant un clin d'oeil complice.

Sa taquinerie allait me mettre un peu mal à l'aise et me faire parler beaucoup, sans toutefois faire de confidences fâcheuses, surtout en sachant que mon petit-ami tenait à ma discrétion, comme j'espérais pouvoir compter sur la sienne. Mais je ne comptais pas mentir. Quant aux fleurs et aux paillettes, en dehors de ce Noël étrange passé chez lui, avec ces jolies décorations, mais avec cet immense manoir quasiment vide, cela aurait pu avoir des airs de la Belle et la Bête maintenant que j'y songeais, même si ce qui s'était produit ne pouvait être comparé à un conte de fées. Car, nous ne l'avions pas vécu ainsi. Il n'y avait rien eu de parfait ni de coup de foudre immédiat et encore moins de fantasy, de magie, bien que notre premier baiser s'était avéré "parfait" après coup, même en ne l'étant pas.

Bon, ok, ok... Hihihi. Ce mythe semblait prendre sa source dans une affaire de perception et si Hugh ne s'était pas montré aussi imbuvable que la Bête ni aussi... repoussant, je devais le dire, même si lui aurait peut être pu nourrir un complexe dont il ne m'avait pas encore parler. Mais pour l'heure, il n'y avait personne à sauver dans cette famille, sinon celui qui avait su créer un je ne sais quoi qui avait eu du mal à naître et à grandir entre nous et si la chose restait fragile comme des pétales de rose.

Que pouvais-je bien lui raconter ? Les détails de notre rencontre, de notre premier baiser, ce qui s'était passé à Noël, y compris lorsqu'il avait fait sonner les cloches de l'horloge située à côté de la chapelle ?

Pour un peu, je craignais que mon ami n'imagine une vie trop clichée, même si je ne pouvais nier qu'à certaines occasions l'argenterie et les dorures étaient de sortie. Toutefois, elle n'était pas comparable avec la vie de la famille Royale, avec les dîners d'Etat, avec le protocole que la Reine et la Princesse Anne n'aimaient pas voir être enfreint ou avec l'image fastueuse du temps jadis ou avec certaines séries avec des nobles menant un train de vie de malade.

Au contraire, ma vie à Eaton Hall ou au contact des Grosvenor ne ressemblait pas à une existence guindée avec des carcans trop serrés et des conventions trop rigides, ni avec des barrières de convenance entre hommes et femmes, un peu comme à la Cour où il fallait respecter des usages précis. Il fallait donc faire avec en présence de la famille Royale. Par chance, ils n'avaient pas à se plier à leurs règles en permanence. On m'avait trouvé très bien élevé d'ailleurs et l'accueil qui m'avait été réservée n'avait pas été aussi froid ou impersonnel que je ne l'aurai imaginée.

Leur famille semblait moderne, emprunte de traditions, de valeurs et d'un certain prestige. Toutefois, nous n'étions plus au XVIIIe ou au XIXe siècle, même si certaines survivances féodales existaient toujours et s'il n'était plus possible de renvoyer un employé de maison sans raison et ce alors que le renvoi pour conduite inconvenante existait toujours. Tout dépendait de ce que ce mot "inconvenant" signifiait selon les maisons.

Chez les Grosvenor, on travaillait, il y avait des traditions un peu différentes, moins de pression et davantage de vie privée, même si la présence d'employés de maison ne me plaisaient pas trop et si encore aujourd'hui les règles de maison interdisaient toute fraternisation, donc tout rapprochement afin de maintenir rangs et privilèges, ainsi que les bonnes moeurs, sans oublier cette relation étrange entre Maître et serviteurs, patrons et employés, considérés plus ou moins comme des membres de la famille, des symboles dont le service, la moralité et l'apparence rejaillissaient sur leur honneur et le prestige familial.

Mais des soirées ou des dîners comme on en voyaient dans Downton Abbey ? Ils étaient moins courant qu'on ne le pensait. La maison ne tournait plus avec un service permanent comme autrefois, ce qui avaient diminués les dépenses. Il en allait de même pour les jardins désormais plus petit qu'à l'origine. De trente à quarante employés au siècle dernier, ils n'étaient plus qu'une dizaine ou une quinzaine, selon les contrats à durée indéterminée ou saisonnier, même si on n'imaginait pas tout ce qu'il fallait faire pour maintenir une maison pareille.

"Hm...", l'interrogeais-je du regard, les sourcils un peu froncés."Que puis-je dire ? (soupir)", fis-je avec sérieux, en fermant les yeux un instant après avoir haussé les sourcils."Je ne m'y attendais pas. J'ai hésité longuement. Je ne voulais y mettre qu'un orteil, pour voir si nous deux ça pouvait le faire, si j'allais pouvoir me faire à sa vie et avoir la possibilité de l'adapter... Pour l'instant, nous avons été sincères, il est beaucoup plus terre-à-terre que je ne le pensais. Il me plaît beaucoup. Mais tu sais, depuis Noël, où nous nous sommes embrassés, il n'y a pas eu de grand dîner à Eaton Hall. Rien de fastueux. Les traditions demeurent importantes, mais les conventions sont moins rigides. Un exemple bête ? Au sein de la famille Royale, je n'aurai pas le droit de porter du vernis sombre ou éclatant, je n'aurai pas le droit de voyager sans l'accord du Home Service, je ne pourrai prendre aucune décision sans l'aval de Sa Majesté, je n'aurai pas le droit d'exercer un métier. Avec Hugh, il n'y a rien de tout cela... Alors, le fait que l'on puisse les imaginer dans une tenue du siècle dernier, comme des aristocrates coincés du cul, ça me fait bien rire, excuse-moi. Hihihi." fis-je en plaisantant."La Princesse Anne, par exemple, n'aime pas serrer les mains des gens, alors qu'elle n'aime pas qu'on lui ouvre la portière lorsqu'elle sort d'un véhicule. Elle apprécie les règles qui prévalaient sous la Reine Victoria. Ce sont deux styles, je présume..."

Par prudence, je n'avais pas rappelée le fait que la Princesse Anne avait eu des amants, notamment le premier qui figurait parmi sa garde rapprochée. On pouvait venir me donner des leçons et me juger sur ma personnalité et la manière ont j'avais menée ma vie et ma carrière, après ça...

"Tu vois, c'est malin...," dis-je sur un ton de reproche." Maintenant, j'ai l'impression de parler un peu trop et d'être chiante comme la mort. Hihihi. Alors et toi ? Ton travail, ta vie amoureuse, ça en est où ? Ta famille, comment va t-elle ? Tu te préoccupes encore de ces choses-là, hein, rassures-moi ?", surenchéris-je avec un sourire en coin.

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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptySam 31 Juil - 20:40


"Appel Visio."


- feat Emma Watson.


J'imagine aisément Emma tout aussi occupée que je peux l'être en ce moment. Je n'arrive pas toujours à suivre tous les projets qu'elle a en cours , même quand elle m'en parle. Je ne veux pas dire que ça entre par une oreille et ressort par l'autre , hein. Je ne m'en fiche pas de ce qu'elle me raconte , je serai un assez piètre ami si c'était le cas. C'est simplement qu'avec tout ce qu'on doit faire , chacun de son côté , je n'arrive pas à me souvenir précisément de ce qu'elle fait en ce moment , ni même si elle est en Angleterre ou partie en tournage, je ne sais où. Je suis donc plutôt soulagé de la voir décrocher , me disant même que je ne dois pas la déranger plus que cela , sinon elle n'aura pas pris la peine de me répondre.

Ce qu'elle confirme en me répondant qu'elle se trouve à Edimbourg , revenant d'un petit week-end, en célèbre compagnie. Je ne connais pas très bien Tom , mais Taylor...un peu mieux. Nous sommes sortis ensemble pendant quelques temps , et par chance ou par notre intelligence , nous sommes restés en excellents termes. On se revoit rarement, mais on apprécie se retrouver , et je suis content qu'Emma apprécie sa compagnie également.

"J'espère que tu as bien profité ! Bientôt à nouveau l'agitation londonienne..."

J'aime beaucoup Londres , mais avec tout ce qui s'enchaîne en ce moment , je n'y ai plus été , du moins pour du tourisme ou simplement profiter on s'entend, depuis un sacré moment. Quand tout se sera apaisé , je compte bien prendre des vacances comme je le confie à Emma , mais je crois que je vais éviter les grandes villes. Je préfère me trouver un coin un brin plus calme , plus tranquille , histoire de réellement décompresser et me vider la tête . Mais , comme le souligne mon amie , c'est très dur de lever le pied. Parfois même impossible.

"Je ne pouvais pas rater les dernières opportunités...Si je veux vraiment continuer dans le cinéma , ces deux tournages c'était plus qu'une aubaine. Puis , même si c'est fatiguant , j'aime énormément. J'aurais le temps de me reposer après...Enfin , si j'arrive à me discipliner cette fois !"

Je vais sûrement d'abord repasser par L.A , histoire de voir Louis. Il donne assez peu de nouvelles ces temps-ci, et je dois dire que ça m'inquiète un peu. Il fait sa vie bien entendu , mais il me manque , et j'aimerais pouvoir le revoir avant de me relancer dans un nouveau projet et que les mois passent. Je pourrais même lui proposer de venir avec moi sous les tropiques ? Bah , ça collera jamais niveau emploi du temps...Bref.

Je me demande si Emma prend de vrais vacances. Genre de vrais pour décompresser , pas pour faire de l'humanitaire ou ce genre de choses. Je crois que j'ai parfois une vision un peu clichée de sa personne , une vision que j'aime entretenir , parce que je crois que ça m'amuse de la taquiner sur ce genre de choses.
Bon là, c'est pas le moment , restons sérieux , surtout que j'aimerais en apprendre davantage à propos des rumeurs que j'ai entendu.

"Éloigné de l'Europe ? Rassure moi , tu ne compte pas faire une expédition en Antarctique ?" , au fond ce serait génial. Mais , pas pour des vacances.

Je redeviens plus sérieux pour écouter les nouvelles que me donne Emma. Je souris naturellement quand elle me dit qu'elle va bien. Je crois que c'est l'essentiel, surtout que ce n'est pas gagné avec la période que l'on vit actuellement. Le reste m'étonne un peu plus , mais je ne la coupe pas , préférant mémoriser et poser mes questions plus tard.

"Ah oui , fonder une famille ? Si tu pense pouvoir te poser..." , petit sourire en coin , taquin , mais rien de méchant. "Je ne savais pas qu'une start-up s'était lancé dans ce projet...je dis pas non à quelques infos." , je ne suis clairement pas le plus calé au sujet de l'écologie , des choses à mettre en place pour réduire les dégâts causés à notre planète...Plus jeune , je m'en fichais pas mal. Je change depuis , et côtoyer quelqu'un comme Emma aide aussi à prendre conscience de ce qui ne va pas , et de la nécessité d'agir.

"Je ne suis pas sûr d'apprécier être comparé à un américain...plus sérieusement , je crois que j'aurai adoré l'idée que tu vives dans un manoir enchanté...tu sais à quel point je suis un gamin." , ça lui aurait rappelé un de ses rôles qui plus est.

Forcément , j'essaie de détendre un peu la chose , me rendant compte que ma taquinerie peut la gêner. Bien sûr que je suis indiscret , et que je veux savoir beaucoup de choses. Je veux savoir , non par intérêt pour de stupides ragots , mais bien parce que je me soucie d'elle, de ses sentiments. Ce n'est pas une simple curiosité mal placée , même si bien sûr une partie de la situation m'amuse , comme le fait de la voir un brin gênée.
Puis , ça me permet de comprendre que ce n'était pas que des rumeurs , mais bien réel. Je suis habitué à ce que les journalistes et réseaux sociaux relaient beaucoup de bullshit , sur moi , sur Emma , sur d'autres...on dirait que ce n'est pas le cas pour une fois.

Sans oublier le fait que je n'aurai jamais imaginé Emma finir avec une telle célébrité pour être honnête. Je me disais même qu'elle finirait par trouver quelqu'un d'inconnu , hors du monde d'Hollywood et de ses paillettes. Le problème c'est que c'est dur de trouver une personne réellement sincère dans ce genre de situation.
En tout cas , je sais que ça n'a jamais été ni la célébrité , ni l'argent , ni la beauté qui attirait Emma , là où moi je dois bien l'avouer , le physique a souvent compté.

"Je me disais bien que tu n'irais pas accepter n'importe quelles traditions...Ça me rassure un peu tout de même de savoir qu'il ne t'enlève pas tes libertés ." , car pour moi , ce qu'elle cite concernant la famille royale s'apparente totalement à cela. Des privations de libertés , s'attarder sur des détails futiles , et autres chose en tout genres. Je ne pourrais jamais supporter ça bien longtemps. "L'important, c'est que tu te sentes bien avec lui , qu'il te rende heureuse. Ça a l'air d'être le cas. Alors , je suis très heureux pour toi. Sinon je viendrais moi même lui dire ce que je pense à ce fameux conte de je ne sais plus où..." , je finis avec un sourire plus que sincère.

Le fait que la conversation retourne vers moi , en particulier sur mes propres histoires amoureuses...hum , ça me gêne plus. On ne m'a jamais foutu la paix avec ces histoires , en particulier ma tendance à sortir avec des femmes plus âgées. Heureusement, Emma n'a jamais été du genre à juger cela. Ma dernière relation ne s'est pas terminée comme je l'espérais , et je pense un brin avec regret à ces vacances qu'Olivia et moi devions partager. La vie est faite de haut et de bas , et je ne peux pas trop me morfondre. Disons que j'aimerais tout de même avoir enfin , une véritable histoire qui dure.

"Euh...non non tu n'es pas chiante. Je t'ai posé des questions , c'est bien pour que tu y réponde , nan ? Après moi...bon. Ma famille me manque un peu , vu le peu de fois l'an où l'on arrive à profiter ensemble. Mais , on s'appelle régulièrement, je maintiens le contact et les nouvelles. C'est important pour moi. Je ne veux pas me montrer égoïste envers eux , tu vois ? Maman traverse encore une période un peu compliquée , les restrictions l'empêchent de s'aérer l'esprit...bon vu le nombre de fois qu'elle m'a encore répété de ne pas prendre le melon , je crois que ca va !" , petit rire.

"Par contre , je m'inquiète un peu pour Louis en ce moment..." , je mets toujours mon ami au rang de ma famille , comme un frère. Je soupire un peu par contre , avant de reprendre. "Pour le côté cœur...depuis Olivia , je n'ai pas vraiment eu le temps d'y penser , en fait. J'en ai marre de ces relations éphémères , mais je me rend compte qu'avec le train de vie que je mène , c'est impossible de construire quelque chose...Je sais que je suis un peu contradictoire , mais je crois que je suis surtout perdu."

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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptyDim 17 Oct - 5:12

Conversation privée [VISIO]
Les conditions de travail au sein de l'industrie du divertissement, j'en connaissais un rayon depuis vingt deux années de métier, y compris lorsque Harry m'avait parlé pour la première fois des siennes. J'en connaissais les contraintes, les pièges, les abus, l'importance, parfois, de couper court. Cela n'était simple pour aucun, du stagiaire au technicien, en passant par l'assistant, l'ingénieur, les ouvriers, les costumières, les maquilleuses et toutes ces "petites mains" de l'ombre qui faisaient en sorte soit de nous faire gagner du temps et de nous aider au quotidien, soit à faire en sorte que l'on puisse faire ce travail qui nous valait la reconnaissance ou les insultes.

Oui, être en pause, pour ma part, cela ne signifiait pas "ne rien faire" ou "être finie", là où certaines personnes auraient aimées que cela fusse le cas et ce, même s'il m'était déjà arrivée autrefois de rappeler aux fans et aux détracteurs que je continuais à travailler, plus ou moins, tout en m'accordant le droit d'avoir une vie.

Evidemment, avoir été vu au bras du Duc de Westminster - et même en train de l'embrasser - cela avait fini par se voir et par faire débat. Cette étape n'aurait pas du nous préoccuper et pourtant, quelque part, sans chercher à officialiser vis-à-vis des médias, nous nous étions demandés si nous allions être cloués au piloris. Car après tout, que pouvait bien faire une activiste féministe au bras d'un noble milliardaire cristallisant autour de lui l'ambition de midinettes, plus ou moins jeunes, attirées par l'argent et les privilèges ? Parce que, forcément, je faisais partie de cette catégorie.

Mais finalement, par chance, ce fut plutôt le contraire qui se produisit. Oh bien-sûr, il y avait eu de mauvaises langues, des grattes papiers payés pour susciter le mal parlé et des polémiques, des caricaturistes, des jalousies et des médisances dans le lot, mais les scandales suscités par les Sussex et l'annonce de la naissance prochaine de leur second enfant avaient orientée l'attention du public vers eux plutôt que sur nous, dans un premier temps. Heureusement.

Aujourd'hui, c'était ma première sortie "officielle" dans une rue, sans Hugh, après des mois passés à voyager et à apprendre, à construire pas à pas notre relation, avec parfois ces hésitations, ces malentendus. L'opinion publique avait fini par s'intéresser à nous et par se demander comment nous nous étions rencontrés, quand et pourquoi nous semblions épris l'un de l'autre. En gros, c'était comme si nous avions suscité de l'espoir, des craintes, qui nous avaient valu, dans les sondages, de figurer parmi les figures aristocratiques les plus appréciées du pays alors que nous n'avions pour ainsi dire pas encore fait grand chose pour le mériter, hormis en apparaissant de manière humble et discrète aux funérailles du Duc d'Edimbourg tout en ne faisant pas dédire la réputation des Grosvenor et la mienne en ne nous lançant pas dans des dépenses folles alors que nous étions dans une conjoncture économique difficile.

"J'espère que tu as bien profité ! Bientôt à nouveau l'agitation londonienne..."

Oh, oui, j'en avais profité, mais pas de la manière dont certains l'auraient imaginé. Je n'avais abusé d'aucun privilège, personne n'était venu me servir au lit (sinon Hugh, en dépit du fait que ce genre de privilège ne s'accordait habituellement qu'aux femmes mariées et le week-end). En fait, moi qui était habituée sur les tournages à avoir une assistante chargée de me rappeler mon planning et de s'occuper de ce genre de détails, je n'avais jamais vraiment aimée être assistée, alors face aux employés de Hugh je n'avais pu faire autrement que de manifester certains scrupules parce que j'avais surement craint d'être perverti par ce genre de facilité.

"Oh, j'ignore si ce sera pour tout de suite, mais disons que oui, j'ai bien l'intention de sortir de l'ombre lorsque les choses s'arrangeront durablement vis-à-vis du Covid-19."

L'Administration à la Maison-Blanche ayant changée vers une orientation plus favorable aux gens comme moi, je restais tout de même dans l'attente de la réouverture des frontières avec l'Amérique afin d'y retourner et pourquoi pas d'y retrouver du travail dans le monde du cinéma. Oui, bon... Meghan & Harry, c'était, disons le franchement, le jour et la nuit par rapport à Hugh et à moi. Je ne comptais pas retourner là-bas et me servir de mon petit-ami, pas plus que je ne comptais changer ma manière d'exercer mon métier, tout en continuant à bien choisir mes projets, même si cela continuerait à en agacer.

"En attendant, je rencontre des gens, je vois de nouvelles choses, j'ai essayé de montrer à Tom et à Taylor des endroits que peu ont l'occasion de visiter, tout en essayant de comprendre ce qui fait la vie de Hugh. Et oui, si l'argent et ses titres lui octroient certains privilèges, il y a toujours un revers à la médaille, des contraintes que je n'imaginais pas. Au final, je m'y intéresse et je trouve cela passionnant. Je ressent avec lui comme une drôle d'impression, comme si, si cela marche entre nous, nous pourrions être à même, ensemble, de faire plus..."

Harry avait alors évoqué brièvement les raisons pour lesquelles, malgré ses contraintes et difficultés, il n'avait pas pu faire autrement que de saisir certaines opportunités. Bien-sûr, je le comprenais, c'était également grisant et motivant lorsque l'on recevait pas mal de propositions de casting, même si cela nous exposait, aussi, à pas mal de refus. Mais je m'étais contentée de faire ce qu'une amie expérimentée aurait fait ou ce qu'une personne bienveillante, comme il m'était arrivée d'en avoir autour de moi, m'aurait conseillée de faire, si ce n'est en insistant.

"Je ne pouvais pas rater les dernières opportunités...Si je veux vraiment continuer dans le cinéma , ces deux tournages c'était plus qu'une aubaine. Puis , même si c'est fatiguant , j'aime énormément. J'aurais le temps de me reposer après...Enfin , si j'arrive à me discipliner cette fois !"

Il m'était arrivée de rater des opportunités, de dire "non", ou d'y renoncer dans des instants où j'avais senti qu'il serait plus sage de songer d'abord à ma santé mentale et à ma santé tout court, même si cela impliquait de susciter l'incompréhension de gens qui n'auraient pas saisi certains de mes choix. Or, ils ignoraient ou avaient oublié ce qu'il m'était arrivée de rappeler : que j'étais devenue célèbre très jeune, sans savoir dans quoi je m'engageais, quelles contraintes j'allais affrontée ou combien je n'avais jamais été à l'aise avec les pratiques de Hollywood, là où d'autres auraient sans doute plus kiffer que moi le cirque médiatique, le fait de jouer avec sa vie, sa santé, les apparences pour "exister", alors qu'il existait des choses plus censées et plus importantes.

""On verra après", c'est un truc que je connais fort bien, mon cher Harry...", lui répondis-je sur un ton monocorde, mais teintée d'ironie, avec un petit sourire. "J'ai toujours eu ce problème de vouloir faire pleins de trucs en même temps, d'être grisée à l'idée d'avoir tant d'opportunités, mais de devoir choisir... Et je sais que rare sont les gens à avoir ce privilège, y compris de pouvoir dire "non"."

J'étais multi-millionnaire, considérée comme une A-List. La plupart du temps mes films étaient rentables, voire très rentables, je restais populaire, l'une des plus grandes actrices de ma génération, je n'avais donc pour l'heure pas de gros soucis à me faire, même si arriver à un certain âge les femmes affrontaient plus de soucis que les hommes pour décrocher du travail au cinéma, lorsque cela n'était pas les rôles qui se réduisaient en terme de choix pour devenir des trucs plus stéréotypés. Bon, on avait beau me dire qu'à trente et un ans j'avais toujours le visage d'une gamine de vingt ans, ce qui me préoccupait c'était plutôt de dénicher des projets intéressants, bien conçus et ils étaient rares.

Les One D ? Disons, qu'en dehors de mon amitié "discrète" avec Harry, je n'avais, semblait t-il, jamais été proche des autres membres de son boys band. Je n'avais même jamais réagi aux déclarations d'amour de Zayn et de Niall - encore moins lorsque ce dernier m'avait désigné comme étant "sa Valentine préférée" pour un dîner en tête à tête ou lorsqu'il m'avait dédié son parfum. C'était un peu comme avec Justin Bieber... des séducteurs... usant de vieilles méthodes en pensant que cela leur vaudrait les faveurs de ma fan base, des articles de visibilité, ou pourquoi pas une petite romance sans réel sérieux.

George Craig, Johnny Simmons... Deux noms célèbres qui avaient suffi à me vacciner de ce genre de choses, d'erreurs commises de ma part par naïveté et inexpérience.

"Éloigné de l'Europe ? Rassure moi , tu ne compte pas faire une expédition en Antarctique ?", fit t-il avec cynisme, en plaisantant.

Est-ce que je prenais de vraies vacances ? Hm... Oui, évidemment ! Hihihi ! Dans ce cas-là, je fermais mes téléphones portables, je filais à l'étranger, j'en profitais pour faire ce que j'aimais et ce qu'il m'était difficile voire impossible de faire à d'autres moments, à savoir visiter des musées, me balader, aller à des concerts, visiter les lieux historiques, aller dans des restaurants, lire un peu, me relaxer dans une piscine ou à proximité de l'océan... L'ennui, c'est qu'à l'occasion j'étais dérangée par des paparazzis et leurs objectifs longue-portée, lorsque cela n'était pas des fans qui me filmaient ou me photographiaient à mon insu ou à la table d'à côté en pensant que je resterai dans l'ignorance.

"ou une expédition dans l'espace durant quelques minutes grâce à Jeff Besos ! Hihihi !", ricanais-je, en plaisantant.

Le coût était bien trop onéreux. Je plaisantais bien entendu, même si ce genre de défi me plaisait. Je m'étais bien élancée depuis un avion de tourisme pour y faire mon baptême en parachute à deux kilomètres d'altitude, du côté de San Diego, hm ? Qui aurait cru que j'aurai osé faire une chose pareille !?

"Nan, je songeais plutôt au Mexique, au Maroc, aux Caraïbes ou à la Polynésie... Mais avec le Covid et les frontières fermées, ça risque d'être compliqué... Du coup, avec Hugh, on songeait davantage à la France, à l'Espagne, à l'Italie, à l'Irlande du nord et pourquoi pas à l'Islande... Une espèce de road trip..."

Un voyage mêlé de farniente, de visites culturelles, gastronomiques... Le plaisir des sens : la vue, l'ouïe, l'estomac, le toucher, l'odorat... Une vision hédoniste raisonnée que je comptais partager, avec, qui sait, l'opportunité qui nous serait offerte d'en apprendre un peu plus l'un sur l'autre loin de la pression et de l'attention.

J'avais toujours à l'esprit mon projet de road trip gastronomique éco-responsable, si je puis dire, à bord d'un campervan vintage, avec comme but de faire le tour de l'Angleterre en trente et un jours, en dormant à la belle étoile et en nous nous nourrissant de ce que nous pourrions trouver en dehors des supermarchés, mais bon... C'était l'une de ses idées délirantes que j'aimais bien concevoir parfois pour m'amuser et décompresser. Dingo, excentrique, moins "sage" que je n'en avais l'air ? Vous n'en aviez pas idée. Hihihi !

"Ah oui , fonder une famille ? Si tu pense pouvoir te poser...", me répondit t-il avec un petit sourire en coin, d'un air taquin. "Je ne savais pas qu'une start-up s'était lancé dans ce projet...je dis pas non à quelques infos."

Oui, bon... Entre les gens qui pensaient que j'allais finir lesbiennes ou que j'allais me satisfaire de mon célibat en restant seule et sans enfant le restant de ma vie, ou entre ceux qui pensaient que j'étais une femme à avoir des soucis à dépasser un certain stade au bout de deux ans de relation amoureuse...

La vérité, c'était qu'en Amour rien n'était jamais facile, même lorsque l'on était en couple et que nous prenions certaines choses pour acquises. Cela m'avait fait douter parfois en me demandant si un homme et une femme était vraiment fait pour s'entendre, alors qu'autour de moi il y avait autant d'exemples pour me contredire.

Comme Harry, j'avais eu ma période, assez longue, où j'avais cru pouvoir composer avec tout les pans de ma vie, aussi compliquée cela aurait pu paraître. Imaginez-vous qu'en plus de cela durant quatre ans j'avais du concilier cette vie avec mes études... En bref, il y avait eu tout un tas de choses qui avaient fini par nuire à mes relations, parfois du à des erreurs de ma part, même si je n'avais jamais trompée mes petits-amis : emploi du temps incompatible, éloignement, choix de vie différents, problèmes d'égo, refus à l'idée du mariage ou de la maternité...

Je n'en voulais pas à mon ami de se moquer gentiment à ce sujet. Moi-même, il m'arrivait de pratiquer l'auto-dérision et puis la trentaine était arrivée. Oh, cela s'était avéré moins dérangeant que prévu. Je n'avais aucun soucis à l'idée de vieillir, même si fut un temps j'avais ressenti la pression à l'idée que dans une société il fallait suivre un schéma pré programmé, à savoir se marier très vite, faire un enfant, avoir une maison, un chien et que sais-je encore...

On en oubliait que la recherche du bonheur était différente selon les gens et pendant longtemps je m'étais dit que cela pouvait attendre, que j'avais d'autres choses à faire avant, que je voulais en profiter un peu avant de faire le choix de me ranger, au lieu de m'y sentir obligée.

A Noël dernier, la question avait de nouveau trotter dans ma tête. Avais-je fait une erreur en cédant aux avances du Duc ? Comment pourrais-je le savoir sans essayer ? Aurai-je du écouter ma frustration, mes craintes, ma résignation ? Je n'avais pourtant pas souvent donné l'impression que je pouvais rester longtemps sur un échec. La pandémie et le lock down semblaient avoir changée ma perception, mais cela n'était pas la promesse de richesse, de prestige ou l'égo démesurée qui m'avaient convaincue de m'intéresser à lui et à lui trouver de l'intérêt ni mon goût prétendu pour le luxe, alors que chez mes parents, puis chez moi, on ne m'avait jamais servi avec des couverts en argent ou sur commande.

"Je n'ai jamais pensé qu'il était bon pour moi de me précipiter, en sachant que l'idée d'être enceinte m'a toujours fait peur quelque-part... Est-ce idiot ? Je ne sais pas trop... Disons que je n'ai jamais fantasmé cette étape de la vie, à la manière d'un conte de fée, alors que j'ai conscience que concevoir un enfant et le mettre au monde et être capable de répondre à ses besoins, ça n'est pas une sinécure... C'est une responsabilité exigeante qui a, certes, de bons côtés, mais qui exige, selon moi, d'avoir les épaules assez solides et la maturité indispensable pour tenter de jouer son rôle au mieux..."répondis-je avec sérieux."Ce qui me fait également peur c'est l'attention... S'il m'est impossible de protéger mon petit-copain, comment ferons-nous avec nos enfants, hm ? En tirant à vue ? Hihihi !", plaisantais-je.

Je m'étais arrêtée à un coin de rue, avec le sourire. D'un point de vue extérieur, je semblais en pleine conversation intéressante et amusante, l'air détendu, avec l'intention de faire un peu de lèche-vitrine sans véritable intention d'acheter. Je voulais juste, tout compte fait, me promener un peu et aller déjeuner dans ce restaurant français que j'avais repérée à l'hôtel.

"FabricNano est une startup basée à Londres ayant eu comme idée de créer un polyester biodégradable capable de remplacer par exemple nos sacs plastiques et d'autres matières comme les bouteilles et les emballages de la restauration rapide... Tu saisis ce que ça implique alors que les plastiques conventionnels tuent des animaux, y compris marins, ils polluent nos océans, nos terres et ils mettent des centaines d'années pour disparaître ! En fait, c'est le patron de Twitter et Tania Boler, la fondatrice d'Elvie, créant des technologies pour les femmes qui m'en ont parlé et qui se sont chargé des présentations. J'ai rencontrée des gens à la Silicon Valley, puis à Londres et j'ai trouvé l'idée géniale et prometteuse..."

Du coup, j'avais investi dans le projet afin de paufiner la découverte et réduire son coût de fabrication à un dollar, donc comparable au prix du plastique, alors qu'aujourd'hui cette nouvelle matière coûtait trois dollars le kilos à produire.

Edimbourg, elle, restait très silencieuse en dépit de la reprise économique. On y croisait peu de véhicules et peu de gens, offrant ainsi à ma personne une impression de tranquilité que je risquais de ne plus jamais expérimentée lorsque tout se remettrait en état de marche.

"Je ne suis pas sûr d'apprécier être comparé à un américain...plus sérieusement , je crois que j'aurai adoré l'idée que tu vives dans un manoir enchanté...tu sais à quel point je suis un gamin."

J'avais ricané, en prenant un instant pour regarder un peu autour de moi dans le but de me remémorer où j'étais et où je voulais me rendre. Harry aurait, semblait t-il, aimé me voir vivre dans un royaume enchanté, entourée de personnages animés comme par magie, alors que j'essayais de me faire petit à petit à l'idée de sortir avec un aristocrate et à l'aider à se faire à l'idée de sortir avec une actrice.

"Eh bien, peut être aurons-nous l'occasion d'organiser, un jour, une animation sur ce thème... Après tout, je songeais bien à créer une tea party sur le thème d'Alice in wonderland, avec notamment l'une des créatures les plus connues évoquant le Cheshire et Lewis Caroll : le Chat du Cheshire !", fis-je avec un grand sourire.

Il avait aussi inspiré un soda et une bière... Hihihi !

Cette tea party n'était qu'un essai, une idée en l'air, une après-midi payant pour environ quinze livres par personne, avec pourquoi pas la possibilité d'ajouter au prix celui d'une coupe de champagne. Mais bon, l'automne approchait et ça ne serait pas pour tout de suite, contrairement aux animations et au menu prévu(e)s pour les feux de joie et le feu d'artifices prévus fin novembre !

"Je me disais bien que tu n'irais pas accepter n'importe quelles traditions...Ça me rassure un peu tout de même de savoir qu'il ne t'enlève pas tes libertés ."

Harry avait plaisanté et chercher à me taquiner à propos du protocole, des valeurs et des règles aristocratiques plus ou moins présentes selon les maisons. Les Grosvenor m'avaient agréablement surpris par leur devise, leurs valeurs familiales, leur ouverture d'esprit, leur féminisme. Hugh, bien-sûr, avait fini par attirer mon attention, mais je m'étais montrée prudente, un peu distante au début, ne sachant pas si je devais le croire. Je n'avais pas voulu me précipiter à cause du choc qu'allait représenter nos différences. Je n'avais pas voulu m'engager avec un homme qui aurait pu défendre des idées totalement opposées aux miennes.

Cela n'ôtait pas le fait que quelque-part il espérait un fils, même s'il faisait mine de ne pas y accorder une aussi grande importance. Je savais dès lors que j'aurai à vivre et à accepter ce type de pression en sachant que j'étais contre la règle de primogéniture masculine et ce, même s'il n'y pouvait rien : sa pairie, créer sous la Reine Victoria, ne pouvait être modifiée que par la Reine, par l'assentiment du Parlement ou par une loi qui serait voter par la Chambre des Lords et qui changerait cette donne pour toute la noblesse. Le problème, c'est que si la Reine avait montré l'exemple, les Lords, eux, avaient toujours enterrés cette idée.

Oui, il y avait des choses et des traditions qui ne me plaisaient pas trop, mais à moins de réussir à les modifier au sein de cette famille, je n'étais pour l'heure qu'une amie, une petite-amie, une inconnue. Je ne pouvais pas jouer les divas et régenter la vie des Grosvenor. Je n'en avais aucun droit. Je ne pouvais pas non plus tout chambouler comme ça si jamais je venais à l'épouser un jour prochain. Mais j'avais insisté pour connaître sa vie, sa vision de l'avenir, comment il voyait la chose avec moi. Si je n'avais pas su m'arranger avec lui, lui et moi nous en serions restés là.

"L'important, c'est que tu te sentes bien avec lui , qu'il te rende heureuse. Ça a l'air d'être le cas. Alors , je suis très heureux pour toi. Sinon je viendrais moi même lui dire ce que je pense à ce fameux comte de je ne sais plus où...", conclut t-il avec un sourire qui cachait un peu le fait qu'il était sérieux.

Je n'avais pas besoin de son argent, de sa notoriété, ni de lui pour ma carrière, alors que jamais je n'avais utilisée qui que ce soit afin d'assouvir ma propre fin. Je ne voulais pas de bijoux, de vêtements hors de prix au point d'entretenir une immense garde-robe. Je ne voulais pas d'une cage dorée. Nos conversations s'étaient déroulées au début devant un plat de spaghettis bolognese tandis que nous étions séparés par des centaines de kilomètres, reclus chez nous. Je lui avais renvoyé son bracelet hors de prix en lui demandant de récupérer l'argent et de le donner à la banque alimentaire de Londres. Il aurait pu ne rien faire.

"Ce "Comte" comme tu l'appeles possède de nombreux gardes armés. Penses-y avant de te lancer dans une vendetta...", fis-je en ricanant, avant de lui adresser un clin d'oeil."Je suis heureuse oui... Nous savons très bien que nous en sommes au début, en état de grâce... L'avenir nous en dira plus... (soupir)"

En fait, Hugh savait que je doutais beaucoup de moi ou du fait que lui et moi étions suffisamment forts et amoureux pour franchir les obstacles et les épreuves. Le reste, j'étais incapable de l'imaginer : un mariage, un bébé... oh là... En premier lieu, je tenais à nous voir à l'oeuvre afin de savoir si le temps allait réveler ce qui nous semblait, pour l'heure et à l'évidence comme une certitude. Lui pensait avoir trouvé la femme de sa vie, tandis que moi je me sentais moins catégorique, plus prudente, alors que j'avais peut être trouvé mon Prince-charmant.

"Euh...non non tu n'es pas chiante. Je t'ai posé des questions , c'est bien pour que tu y réponde , nan ? Après moi...bon. Ma famille me manque un peu , vu le peu de fois l'an où l'on arrive à profiter ensemble. Mais , on s'appelle régulièrement, je maintiens le contact et les nouvelles. C'est important pour moi. Je ne veux pas me montrer égoïste envers eux , tu vois ? Maman traverse encore une période un peu compliquée , les restrictions l'empêchent de s'aérer l'esprit...bon vu le nombre de fois qu'elle m'a encore répété de ne pas prendre le melon , je crois que ca va !"

J'avais cru que mes réponses tantôt auraient pu être perçues comme ennuyeuses, d'autant que je ne m'étais pas senti des plus à l'aise alors que Harry n'avait pas été le seul à être surpris et par se poser des questions. D'autres comme lui m'avaient assuré qu'en cas de problème je pourrais compter sur ma petite armée de chevaliers personnels pour m'aider à défendre mon honneur. Hihihi ! Cela me touchait beaucoup de me sentir aimer, mais j'estimais que si j'avais répondu de bonne grâce à ses questions, Harry se devait d'y répondre à son tour, ne serais-ce que pour que je sache si je devais lui tirer les oreilles ou me sentir rassurée par son bien-être.

"Je vois... (soupir) Penses à leur accorder un peu de temps dès que tu le pourras, tu veux ?", lui avais-je demandé avec douceur, sans reproche. "J'essayerai de les appeler prochainement, au moins pour leur dire que tu vas bien... Après, je comprends qu'avec le travail on ait pas toujours envie de se compliquer la vie avec une énième romance... Cela fait partie des soucis que je vais devoir à nouveau affronter, même si peut être, un jour, je pourrai être amenée à changer de métier, qui sait..."

Je ne me voyais pas travailler comme Administratrice au sein du Grosvenor Group sur des projets immobiliers, même s'il ne fallait jurer de rien. Par contre, j'aurai à me soucier de la gestion des Estate familiaux, de la Westminster Foundation, de certains rôles de représentation et de mon rôle d'activiste. Cela me laisserait t-il du temps pour le cinéma ? Etais-ce seulement compatible ? Difficile à dire... Harry, lui, venait de sortir d'une déception amoureuse. Sa vie intime le regardait et je comprendrait fort bien s'il songeait à des passades, à des relations sans engagement du moment que l'autre savait à quoi s'en tenir. Cela n'était pas comme s'il n'y avait jamais eu de passades dans ma vie, de compagnons qui avaient quitté ma vie et d'autres qui étaient devenus plus.

"Par contre , je m'inquiète un peu pour Louis en ce moment..."

Cela faisait un moment que je n'avais pas entendu ce prénom. J'avais cru comprendre qu'il s'était séparé de sa femme au moment où elle attendait leur enfant, mais en dehors de cela je n'avais jamais eu vent de grosses polémiques à son sujet. Je me trompais peut être. Haussant un sourcil, je m'étais demandée quelle était la source de son inquiétude par rapport à lui.

"Pour le côté cœur...depuis Olivia , je n'ai pas vraiment eu le temps d'y penser , en fait. J'en ai marre de ces relations éphémères , mais je me rend compte qu'avec le train de vie que je mène , c'est impossible de construire quelque chose...Je sais que je suis un peu contradictoire , mais je crois que je suis surtout perdu."

Il y avait des tas de raisons pour lesquelles ça ne pouvait marcher. Le temps était un bon révélateur, mais si nous avions les mêmes soucis que les gens, nous devions affronter certaines conséquences de nos choix ou liées à la célébrité. La jalousie était, sans excès, une chose normale. Les rumeurs et même les amis parfois n'aidaient pas à créer une stabilité. Nos propres défauts jouaient eux-aussi. Ils pouvaient être exploités à l'occasion, sachant que la presse à scandales se fichait pas mal de voir des gens sur le carreau.

Nous avions beau ne plus être des enfants ou sans expérience, si j'avais fait le choix de ne plus trop sortir avec des célébrités de Hollywood, cela n'était jamais simple, même avec quelqu'un qui n'avait jamais été confrontée aux paparazzis, aux pressions et à l'univers qui était le mien. Parfois, on s'interdisait des choses, souvent on y réfléchissait un peu avant de se lancer, le reste du temps on essayait de s'y faire. Amy, par exemple, n'avait jamais réussi à se faire aux paparazzis, ce qui me faisait rire lorsqu'elle en croisait un en ma compagnie dans la rue. On se connaissait pourtant depuis la primaire, pour vous dire... Si vous l'aviez vu lorsque j'avais été confrontée à des stalkers... Hihihi !

"C'est un sentiment qu'il m'est arrivée de connaître, à plusieurs reprises... (soupir)", confiais-je avec gravité."Là où je voulais en venir tout à l'heure c'est qu'on a du mal à avoir une bonne hygiène de vie lorsqu'on travaille... Avec les pressions, on est tenté de vouloir décompresser... Tout le monde ne gère pas cela de la même façon... Certains commencent avec les nightclubs, l'alcool, la cigarette, d'autres c'est la drogue, le sexe qui peut en devenir une... Je ne pense pas que tu me qualifieras de menteuse si je te disais que j'ai été confrontée à tout ça, même à des propositions indécentes... Et s'il n'y avait que nous... Je ne suis jamais tombée dans ces travers parce que j'ai eu la chance d'être bien entourée. J'ai eu des parents stricts, parfois intransigeants... J'aurai pu vouloir me rebeller, mais ça n'a jamais fait partie de mon tempérament."

J'avais le souvenir de mois difficile après le divorce, notamment pour ma mère qui avait eu à élever deux enfants, seule. Mes parents s'étaient sacrifiés pour nous offrir la meilleure éducation, même si cela avait impliqué à Noël de n'avoir comme cadeau qu'un sac et des fournitures scolaires. Je ne dirai pas que j'avais connu la pauvreté, mais j'avais appris la valeur de l'argent. Ce que je m'étais toujours dit c'était de travailler pour les rendre fiers, pour éviter un investissement qui aurait été vain et de tout faire pour ne pas être une gène alors qu'ils en avaient eu bien assez lorsqu'il avait été question de gérer la célébrité d'une fillette de huit ans et durant toute son enfance.

"Il est difficile de donner un conseil... Même si j'ai envie de dire que ça reviendra tout seul... Le plus important c'est de faire attention à la fille que tu fréquentes pour ne pas te retrouver exploité ou trompé comme cela est déjà arrivé à l'un de mes amis...", dis-je en songeant à Ney'. "C'est un peu pour ça que lors de gros événements mondains, je ne touche pas à l'alcool... Regarde-moi... après tant d'échecs, j'ai beau me dire que j'en ai assez et pourtant me revoilà entichée d'un homme..."

Ben justement Hugh je l'avais rencontrée la première fois à cause du Prince Harry lors de la fête de son diplôme à Eaton Hall. Cela remontait à quelques années maintenant...

"Parfois, j'avais du mal à remonter la pente... Alors, je m'enfonçais dans le travail, je m'accordais des pauses sans songer à compliquer davantage ma vie... Si je me plante avec Hugh, je songerai surement à abandonner, ce qui serai triste... (soupir)"

N'étais-ce pas ce que Harry traversait ?

"Que se passe t-il avec Louis ? A t'entendre, il a l'air d'avoir des ennuis..."

Je ne savais pas si je pouvais lui remonter le moral ou lui être d'une quelconque assistance, mais je pouvais tout au moins lui accorder une oreille attentive...

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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptyMer 22 Déc - 22:52

 

"Appel Visio."

 

- feat Emma Watson.

 
 
Parler avec Emma , c'est toujours agréable , et simple surtout. Je ne me prends pas trop la tête , je peux lui parler honnêtement , et elle sait qu'elle peut en faire de même avec moi. Elle a toujours été de bon conseil , une excellente amie.
Et , comme elle , j'espère que la pandémie prendra fin rapidement , que nous pourrons reprendre nos projets là où nous les avons laissé , et nous retrouver sans crainte. Elle me parle un peu de Taylor et Tom avec qui elle a passé du temps. J'apprécie beaucoup Taylor , mais je ne connais pas Tom. Ni Hugh , le nouveau petit ami d'Emma d'ailleurs. Un homme de la "haute" société. Quelqu'un qui ne l'enfermera pas dans une vie qui ne lui plait pas , je l'espère.

"En attendant, je rencontre des gens, je vois de nouvelles choses, j'ai essayé de montrer à Tom et à Taylor des endroits que peu ont l'occasion de visiter, tout en essayant de comprendre ce qui fait la vie de Hugh. Et oui, si l'argent et ses titres lui octroient certains privilèges, il y a toujours un revers à la médaille, des contraintes que je n'imaginais pas. Au final, je m'y intéresse et je trouve cela passionnant. Je ressent avec lui comme une drôle d'impression, comme si, si cela marche entre nous, nous pourrions être à même, ensemble, de faire plus..."

"J'espère que Taylor et Tom ont apprécié ces petits moments. En ta compagnie,  je n'en doute pas , cela dit ." , je réponds avec un sourire sincère. "Des contraintes j'imagine bien. On n'a jamais rien sans rien comme on dit , hein ? Faut dire , pour être honnête avec toi , avec tout ce qu'on a entendu sur les royaux bah...ça donne pas vraiment envie de partager leurs vies ,ou d'être proche d'eux." , Meghan et Harry évidemment , mais il y en a eu d'autres. Ce n'est pas un milieu qui m'attire. Puis , faut dire , je ne suis pas certain que la reine apprécierait mon côté parfois non-binaire , à briser les codes. La royauté n'est-elle pas remplie de codes ?

"Je ne dis pas cela méchamment , tu sais. Je ne connais pas ton cher Hugh, après tout." , je sais aussi que si elle lui donne une chance , c'est qu'à ses yeux , il le mérite , sans aucun doute.

J'avoue à Emma que je n'ai pas pris le temps de me reposer comme je l'aurai dû,  car je tenais à ne pas rater certaine opportunités chères à mon cœur. Des tournages , des propositions de rôles qu'on ne peut absolument pas refuser ! Alors oui , je trouverais le temps de me reposer plus tard. Peut être que ce sera ma carrière musicale qui en prendra un coup , qui sait. Même si j'adore chanter , je devrais faire un choix un jour où l'autre , j'en ai bien conscience.
Emma me confie qu'elle connaît bien ce sentiment. Oui , souvent dire non est un privilège. Et même en étant célèbre ,comme nous le sommes. L'opportunité peut te passer sous le nez , très vite. Puis , il y a la pression médiatique.

"J'espère juste ne jamais faire quelque chose que je regretterais."

Cela peut être dans le sens d'accepter , ou de refuser une proposition. Cela va dans les deux sens. Ou aller trop loin , et finir en burn-out. Ça ne m'avancera à rien , faut le dire.
J'interroge ensuite mon amie sur ses futures vacances , pas dans le froid polaire j'espère. Ni dans l'espace ! Ça me fait bien rire cette idée , d'ailleurs , quand elle le sort. L'ancien P-DG d'Amazon demande une fortune colossale pour quoi...20 minutes dans l'espace ? Ya vraiment des gens qui acceptent de payer une telle somme ? Faut croire.

[/i]"Nan, je songeais plutôt au Mexique, au Maroc, aux Caraïbes ou à la Polynésie... Mais avec le Covid et les frontières fermées, ça risque d'être compliqué... Du coup, avec Hugh, on songeait davantage à la France, à l'Espagne, à l'Italie, à l'Irlande du nord et pourquoi pas à l'Islande... Une espèce de road trip..."[/i] qu'elle m'explique finalement.

"Beau programme. L'Islande...J'ai envie d'y aller depuis gamin. Si vous y allez tu m'enverras des photos , hein ?" , ouais c'est une petite demande personelle. Je ne la vois pas beaucoup poster de photo de vacances sur les réseaux. L'Islande c'était un projet avec Olivia d'ailleurs. Mais vu qu'on a  cassé...Enfin. C'était le mieux à faire , et je ne vais pas m'attarder là-dessus .

Je suis étonné qu'Emma parle déjà de famille.
Ce n'est pas un peu rapide ?
Quoique , ça doit déjà être sérieux entre elle , et son petit duc. J'en sais rien , après tout , du moins pas dans les détails .

Le truc , c'est qu'avoir des enfants , ça implique se poser un minimum. Je me verrais mal avoir des enfants , et partir sur les routes tous les mois. Ça ne serait pas correct pour moi. Après, c'est à chacun de choisir , qu'elle sera sa vie...Puis , mine de rien , on approche de la trentaine , et j'entend bien que ça peut changer notre perception des choses. Surtout pour une femme. Moi , je ne me suis jamais posé la question si j'aurai des enfants. Certains de mes amis en ont déjà mais...Je ne sais pas. Peut être plus tard.

"Je n'ai jamais pensé qu'il était bon pour moi de me précipiter, en sachant que l'idée d'être enceinte m'a toujours fait peur quelque-part... Est-ce idiot ? Je ne sais pas trop... Disons que je n'ai jamais fantasmé cette étape de la vie, à la manière d'un conte de fée, alors que j'ai conscience que concevoir un enfant et le mettre au monde et être capable de répondre à ses besoins, ça n'est pas une sinécure... C'est une responsabilité exigeante qui a, certes, de bons côtés, mais qui exige, selon moi, d'avoir les épaules assez solides et la maturité indispensable pour tenter de jouer son rôle au mieux..." , qu'elle commence à me répondre sur un ton détendu. "Ce qui me fait également peur c'est l'attention... S'il m'est impossible de protéger mon petit-copain, comment ferons-nous avec nos enfants, hm ? En tirant à vue ? Hihihi !" , elle plaisante.

"C'est exigeant , c'est certain. En temps , en énergie , en argent , en attention...Et , le faire avec la bonne personne. Ça me ferait trop peur en ce moment , d'ailleurs. Sûrement pas pour les mêmes raisons que toi mais...voilà." , je soupire avec un sourire en coin. "Je ne me sens pas encore prêt. Quant au reste...tu sais , il y a des célébrités dont on ne sait quasiment rien de leurs enfants. Ça veut donc dire que , au moins pour certains , c'est possible de les protéger de notre monde. En partie. Au maximum. Mais , ça doit demander des efforts constants. Après...nos parents non plus , ne pouvaient pas nous protéger de tout. Nous ne sommes pas parfaits." , j'ajoute enfin. C'est vrai , on veut ce qu'il y a de mieux pour nos enfants , mais il ne faut peut être pas se mettre une si grande pression...

J'écoute avec attention ses explications sur la fameuse start-up, notant même quelques informations sur mon téléphone , et la remercie. Je n'ai pas forcément envie de m'attarder à en discuter , mais c'est intéressant et je ferais mes propres recherches par la suite.
Je balance mes plus gros clichés sur sa possible nouvelle vie , les châteaux tout cela...ce serait génial. Avec une petite couronne de princesse , une robe rose ehhe.

"Eh bien, peut être aurons-nous l'occasion d'organiser, un jour, une animation sur ce thème... Après tout, je songeais bien à créer une tea party sur le thème d'Alice in wonderland, avec notamment l'une des créatures les plus connues évoquant le Cheshire et Lewis Caroll : le Chat du Cheshire !", qu'elle me dit avec un sourire.

"J'approuve grandement ! J'attend l'invitation !!" , je réplique immédiatement en levant un pouce en l'air , avec le sourire du grand enfant que je suis toujours.

La conversation revient sur son duc. Je suis rassuré de savoir qu'elle n'est pas obligée de se plier à des traditions dont elle ne veut pas , juste pour plaire à cet homme , et à sa famille.
Je sais ce qu'on peut accepter par amour , malgré ses convictions (certaines concessions sont bien sûr toujours nécessaires mais il y a des limites ) , mais je comprends que ce n'est pas son cas.
Tant mieux. L'essentiel pour moi , c'est qu'elle soit heureuse avec lui , ce qui me semble être le cas. Sinon...Je m'occuperait de lui. Enfin...Emma me rappelle qu'il a une armée à disposition , effectivement.

"Huuum...ouais , j'y réfléchirai alors. Je peux toujours soudoyer les soldats !" , je plaisante , quoique je pourrais bien essayer. Mieux vaut ne pas imaginer. "Eh bien profites-en de cet état de grâce. Il peut ne jamais s'achever malgré les difficultés, si c'est le bon , tu sais." , j'ajoute avec un clin d'oeil.

Je dois bien confier quelques petites choses à Emma également. Surtout qu'elle pense qu'elle m'ennuie , alors que c'est loin d'être le cas ! J'aurais déjà raccroché sinon...hi. Ouais , je suis comme ça . Non , en vrai , j'aurai pas osé. Je lui confie ma déception de voir peu ma famille , même si je les appelle , qu'on se donne des nouvelles , c'est pas facile. Mais , je n'oublie pas que je leur dois tout.

"Ne t'en fais pas. Je ne les oublie pas. D'ailleurs , je vais passer les fêtes de fin d'années avec eux. Ma mère y tient absolument, et moi aussi...Ça risque d'être pas mal mouvementé , mais ça nous fera du bien. Ça me fait déjà plaisir d'y penser , même si ce n'est que dans quelques mois...J'espère qu'avec le temps , la maturité , j'arriverais à instaurer un meilleur équilibre entre le côté pro et privé de ma vie." , je lui explique avant de tiquer sur la dernière partie de sa réponse précédente. "Tu aurais déjà une idée de nouveau métier ?"

Beaucoup d'autres choses me trottent dans la tête , m'inquiète. Mon meilleur ami Louis, pour commencer bien sûr.
Puis , bien sûr , ma rupture avec Olivia m'a affecté. Tout n'a pas été tout rose bien entendu , mais je pensais que ça collerait cette fois. Elle était clairement ma relation la plus sérieuse de ses dernières années. Depuis un sacré bout de temps , en réalité.
Et , j'en ai marre de laisser de gens rentrer dans ma vie pour les perdre quelques mois plus tard. Moi aussi , j'aimerais me poser , mais je sais que c'est incompatible avec ma vie du moment. À moins que je sois prêt à faire les changements nécessaires. Et , visiblement , Olivia n'était pas la personne qui m'aurait fait prendre de telles décisions.

"Là où je voulais en venir tout à l'heure c'est qu'on a du mal à avoir une bonne hygiène de vie lorsqu'on travaille... Avec les pressions, on est tenté de vouloir décompresser... Tout le monde ne gère pas cela de la même façon... Certains commencent avec les nightclubs, l'alcool, la cigarette, d'autres c'est la drogue, le sexe qui peut en devenir une... Je ne pense pas que tu me qualifieras de menteuse si je te disais que j'ai été confrontée à tout ça, même à des propositions indécentes... Et s'il n'y avait que nous... Je ne suis jamais tombée dans ces travers parce que j'ai eu la chance d'être bien entourée. J'ai eu des parents stricts, parfois intransigeants... J'aurai pu vouloir me rebeller, mais ça n'a jamais fait partie de mon tempérament." , qu'elle me confie très sérieusement.

"Hum. J'aime m'amuser et boire quelques coups c'est vrai. Mais j'ai bien compris qu'avec Internet , ma mère serait vite au courant de mes excès ." , je plaisante tout d'abord. "Plus sérieusement , je fais attention à cela depuis quelque temps déjà. Ça m'arrive de boire un peu trop à certaines occasions , mais jamais plus au point de vomir ou autres conneries comme à une époque ...Quant à la fumette...bon , quand j'étais avec les One Direction , ça m'est arrivé d'en prendre. C'était surtout le truc de Zayn pour être honnête. Ça m'a pas assez plus pour continuer. Mon vrai problème en ce moment , c'est le manque de sommeil , et la mal bouffe." , je finis.
J'ai répondu honnêtement. Je n'ai jamais été du genre à me lancer dans des comportements auto destructeur. Je m'en tenais éloigné , malgré la pression. Comme Emma , j'avais du soutient. J'en suis heureux. Surtout quand je vois où en est Zayn maintenant...père célibataire , et viré de sa maison de disque pour trop grande consommation .

"Il est difficile de donner un conseil... Même si j'ai envie de dire que ça reviendra tout seul... Le plus important c'est de faire attention à la fille que tu fréquentes pour ne pas te retrouver exploité ou trompé comme cela est déjà arrivé à l'un de mes amis...".C'est un peu pour ça que lors de gros événements mondains, je ne touche pas à l'alcool... Regarde-moi... après tant d'échecs, j'ai beau me dire que j'en ai assez et pourtant me revoilà entichée d'un homme..."

"Je suis bien d'accord mais...On ne peut jamais vraiment être sûr de la sincérité de la personne qu'on fréquente , même depuis des mois. Ou alors...ou alors , je me dis que c'est pas possible , qu'il vaut mieux pas , qu'il y aura obligatoirement un hic derrière. Pas nécessairement à cause de la personne mais...l'influence des autres , des médias...certains craquent parfois. C'est dur de faire confiance." , et bien entendu il y a deux femmes qui me viennent en tête à ce moment-là. Si une n'est malheureusement plus parmis nous , l'autre occupe régulièrement mes pensées depuis quelques mois. "On verra. Je suivrais peut être ton exemple de princesse." , je la taquine encore une fois. "Je vais essayer de ne pas trop me prendre la tête ." , je préfère me perdre corps et âme dans ce que j'aime faire : chanter et jouer.

"Ah Louis...Eh bien , je ne sais pas trop dans les détails. Je sais que sa rupture ne s'est pas forcément super bien passée pour lui mais...en fait j'ai l'impression qu'il m'évite. Il ne répond plus vraiment à mes messages alors qu'avant on pouvait échanger pendant des heures , surtout à cause de la distance. Il est comme mon frère , et là il m'évite. J'ai peur de passer à côté de quelque chose de grave , d'important , tu vois ?" , comme cela avait été le cas pour une amie. Je ne veux pas que ça se reproduise. Enfin , je me fais sûrement des idées ...Ou alors , c'est moi le problème ...

 
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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptySam 8 Jan - 3:31

Conversation privée [VISIO]
"Les gens pensent souvent de manière binaire, dichotomique" disait Edgar Morin. C'était à l'évidence vrai, mais guère une généralité. Hugh et moi savions depuis le début, que s'il se passait quelque-chose entre nous certaines conséquences seraient prévisibles et d'autres non. Nous nous étions attendus aux jugements de valeur, à ce que l'on ne retienne que les apparences, les signes extérieurs de richesse et nos valeurs que l'on ne manquerait pas d'opposer. Parce que, bien-sûr, tout cela allait être "analysé" et commenté comme à la fin d'un match. Ces "experts" sauraient tout, parfois ils feraient mine de mettre au conditionnel, alors qu'en vérité ils ne resteraient que des inconnus, des gens prétendant avoir les compétences ou n'être que des gens simples (ce qui était faux), alors que leur but premier consistait à gagner de l'argent en gonflant les audiences avec du sensationnel.  

Harry était un gentil garçon, un peu taquin et sarcastique à l'occasion, mais brillant. Je m'étais attendue à ses moqueries ou à ses remarques un peu piquantes, même si, comme d'habitude, j'avais imaginée le pire, la possibilité qu'il me fasse du mal sans le vouloir. Je m'étais attendue au : "ahah ! Cette histoire a l'air d'un conte de fée et toi d'une Princesse Disney !" Moui, bon... Avouez que c'était un peu trop facile, même si je m'étais déjà plier au ridicule afin de susciter l'empathie des gens, parfois le rire pour la bonne cause...

Non, je pensais humblement que son histoire et la mienne étaient déjà des contes de fée puisque Harry et moi - comme d'autres - nous n'aurions pas imaginé être là où nous étions et si pour ma part je traitais la "célébrité" avec beaucoup de précaution, parce que j'avais le sentiment, assez souvent, de n'avoir rien méritée, d'être une fraude, quelqu'un qui avait juste eu une chance insolente très jeune, sans savoir réellement ce qu'il y avait eu en moi pour être choisi parmi plus de huit mille candidates et ce qui m'avait valu d'être vu comme un modèle.

Y aurait t'il un "il était une fois..." et le "... et ils vécurent heureux avec beaucoup d'enfants" ? Non. Pas au sens que leur donnait les Sussex avec leurs photos professionnelles où l'on ne voyait que des scènes arrangées, artistiques, avec toujours ce sourire aux lèvres. Hugh et moi nous ne voulions pas que notre Histoire, si celle-ci était amenée à durer, ne ressemble à une hypocrisie, à un semblant de perfection ni à une manière d'exposer cette fichue vie privée que nous ne comptions pas sacrifier. Nous n'avions pas envie de partager notre "bonheur" de cette façon là.

Entre-temps, mes parents étaient passés par le divorce, non pas à cause d'une infidélité, mais d'une cassure qu'ils n'avaient pas été capables de réparer, de surmonter liée peut être à un choix ou à l'arrivée d'Alex. En tout cas, quelque-chose était arrivé. Ma mère avait dorénavant un copain depuis quelques années, elle avait eu d'autres enfants, mais n'avait pas voulu se re marier, contrairement à mon père qui, lui, l'avait fait, en ayant, lui aussi, eu d'autres enfants.

Alors, de la part de l'aînée que j'étais, on ne pouvait pas dire que j'avais été pré-déstinée à croire à l'Amour éternel, romantique, à aimer ces histoires à l'Américaine avec Julia Roberts, Hugh Grant ou Richard Gere voire avec Brad Pitt. Pourtant, j'aimais ces histoires que je critiquais parfois dans l'intimité, même si j'avais déjà vécue plusieurs fois des débuts de romance façon "Coup de foudre à Notting Hill", à la différence que l'homme qui avait voulu entrer dans ma vie n'avait pas supporter l'attention ou la crainte de voir sa vie exposée.

Dans un conte de fée, les méchants étaient éliminés. Dans la réalité, ça n'était pas vrai. Un autre prenait sa place ou le mal finissait par surgir de nous-mêmes. L'Amour, ça n'était donc jamais une chose acquise. Le romantisme tel que je le pratiquais n'était, hélas, plus très parlant pour ceux de ma génération, parce que de nos jours, on ne croyait plus trop à ces sentiments puissants qui faisaient qu'une romance pouvait durer toute une vie, sans se soucier des ravages du temps. Il y avait aussi beaucoup de beaux parleurs.

Et puis, vous savez quoi ? Allez... Même si je n'y croyais pas et si je ne savais pas de quoi serait fait l'avenir, faisons comme si : j'étais vouée à connaître le bonheur, à vivre mon conte de fée. Ca n'aurait pas vraiment l'air d'un Disney old school où la Princesse restait passive, dépendante (souvent d'un imbécile), enfermée dans la question du mariage, dans un petit univers à l'esprit étroit où son seul atout serait d'être jeune et jolie, mais dans lequel son Prince aurait tout les droits pour lui être infidèle et le meilleur rôle en toute chose, la capacité d'explorer le monde, là où souvent on oubliait le fait que le fautif cela pouvait être lui. Déjà, je n'étais pas la plus jolie ni forcément la plus admirable alors que là on ne parlerai que d'auto-satisfaction et de glorification. Ma vie, ça n'était pas Hollywood, une machine à rêves ni son côté obscur, dépravé. Si l'on ne se basait que sur ça, j'étais vouée à perdre à coup sûr, là où la vie c'était autre chose et surement pas un business plan ou un plan cul.

Par contre, oui, les Royals ça n'était plus trop une machine à rêve. Il y avait du faste, des défilés afin de susciter des valeurs, une fierté, une volonté d'unité. Sa Majesté en était alors le plus fort des symboles. La chevalerie, l'honneur, le courage, la fidélité, il s'agissait de valeurs nobles que j'avais fait mienne, qu'importe si l'on pensait qu'ils étaient réservés aux hommes. Je tenais, pourtant, à prouver le contraire. William et Catherine me semblaient sincères, capables d'évoluer, de s'inscrire dans une modernité.
Mais ça... (soupir)

"J'espère que Taylor et Tom ont apprécié ces petits moments. En ta compagnie, je n'en doute pas, cela dit . Des contraintes j'imagine bien. On n'a jamais rien sans rien comme on dit, hein ? Faut dire, pour être honnête avec toi, avec tout ce qu'on a entendu sur les royaux bah...ça donne pas vraiment envie de partager leurs vies ,ou d'être proche d'eux. Je ne dis pas cela méchamment, tu sais. Je ne connais pas ton cher Hugh, après tout."

Nous (j'incluais Hugh) n'avions pas voulu claquer de l'argent pour montrer que nous pouvions le faire sans limite ou pour prouver quoi que ce soit.

-"Je l'espère moi aussi...", fis-je d'un air un peu soucieux en songeant à eux. "Par contre, les Royals, les Grosvenor et le reste de la noblesse ne sont pas à confondre... En dehors du "côté un peu posh", ils ont leurs propres traditions et valeurs, leur propre devise. Ils travaillent et ils vivent à l'abri des regards. Je ne dirai pas qu'ils ont toutes les libertés et je sais que ça n'est pas un milieu qui t'inspire..."

Bon... J'avais compris que ce qui dérangeait Harry c'était d'avoir à suivre des règles de bonne conduite et d'avoir à s'identifier comme hétéro ou gay, lui le non binaire, même si j'avais la conviction que ce qui le dérangerait le plus ce serait le conventionnel, alors que moi j'étais - et le resterait - une défenseuse d'une liberté qui me valait, à moi aussi, des menaces. Sauf qu'en dehors des six premiers héritiers du trône, la Reine se fichait pas mal de l'orientation des gens. L'un de ses cousins, un Windsor, s'était marié avec un homme. Tiens... Prenez l'exemple de Cara Delevigne, une bonne amie à moi : elle était cousine lointaine de Hugh au sixième degré, via une branche cadette et pourtant Cara était venue au mariage de la Princesse Eugénie d'York, au château de Windsor dans un costume androgyne, avec chapeau haute forme. Il y avait bien eu Elton John, si je pouvais dire cela ainsi...

"Par contre, s'il y a des choses vis-à-vis desquels nous n'avons pas le même avis, il n'est pas intolérant, même si le fait de vouloir des enfants cela posera peut être un soucis. Ca n'est pas un truc que l'on te raconte dans les contes hein..."fis-je avec ne pointe de sarcasme.

Ce que je savais, c'était que je ne comptais pas élever mes enfants dans des stéréotypes. Je n'avais pas envie de confier mes enfants à une gouvernante ou à une nounou susceptible de concurrencer l'Amour que je leur donnerai ou la manière dont j'aimerai qu'ils soient éduqués. Je sais que ma vie serait différente de celle que j'ai eu il y a des années.

Bien-sûr, je nourrissais une ambition secrète, celle dont Hugh avait entendu parler et si je n'étais pas prête à l'avouer à qui que ce soit d'autres, pour ne pas paraître prétentieuse, alors que je tenais à tenter ma chance avec un mec comme lui en repoussant au loin toute vanité ou toute allusion au fait que Meghan, la féministe, n'avait pas clignée des yeux pour devenir Duchesse ni pour abuser de ce titre, que l'on trouvait cela chouette ou non.

"La dernière fois qu'un Grosvenor a fait parler de lui en mal c'était il y a environ cent trente trois ans... La plupart de ses soeurs soutiennent l'avortement alors que ça n'est pas une valeur ordinaire chez des conservateurs ou des aristocrates croyants et pratiquants. Ils soutiennent les LGBT+ là où cela n'est pas non plus une valeur répandue dans leur milieu. L'une d'elle essaye de changer la manière dont on traite les prisonniers et elle essaye d'en réinsérer..."

Je n'étais pas là pour faire de la propagande. Tout ce que je disais pouvait être prouvé, trouver sur internet. Ce que j'avais découvert ce fut la réaction émue de Camilla, l'épouse du Prince Charles, lorsqu'elle avait appris que le Grosvenor Group avait voulu raser et transformer ce quartier de Belgravia qui avait valu à Hugh des critiques. Il avait reculé suite à une décision de Justice, à des pétitions, mais je comprenais maintenant le pourquoi de cette décision qui m'avait scotchée à l'époque. En fait, Hugh et son conseil n'avaient pas cherché qu'à transformer un quartier pour gagner de l'argent : ils avaient voulu raser une partie du passé de la Duchesse de Cornouailles puisque c'était ici qu'elle avait logée lorsque Charles trompait Diana, si chère et si regrettée aux yeux des Grosvenor. Pareille loyauté, respect, même après la mort, malgré des liens d'amitié et familiaux, cela ferait forcément jaser.

Après ça, les médias, on s'en fichait. On avait pas envie de se mettre en scène. On ne sortais pas ensemble pour le buzz, pour nous séparer quelques mois après. Si l'on devait parler d'actions communes, on espérait que l'on parlerait davantage de ce que nous faisions et pas de nous ou de notre vie, même si ce serait rêver de trouver un peu d'intelligence dans cette presse si spécialisée dans les scandales et dans ces manoeuvres horribles qu'aucune excuse ni aucun argent ne saurait absoudre.

Mais après avoir évoquée son repos et ses sollicitations, je m'étais retrouvée plonger à nouveau vers cette époque post-Potter où, après plus d'un an de pause passée à étudier j'étais revenue au cinéma avec Perks, puis avec The Bling Ring, alors que dans le même temps je suivais des études universitaires en littérature Anglaise et en Histoire.

"C'est le risque..."

Je savais très bien ce que cela impliquait. J'avais passé pas mal de temps dans les aires d'attente des aéroports, à étudier, à gérer un petit-copain qui avait juste voulu sortir avec moi pour se faire connaître et la presse à scandales Américaines qui avait essayé de me manipuler lors de la Première de Perks à LA - ce qu'ils ne firent plus jamais après m'avoir vu traiter la question avec fermeté et éloquence, en les réduisant à des moins que rien.

"A un moment où un autre ce "trop plein" finira par se faire sentir. J'espère pour toi qu'à ce moment-là tu auras la sagesse de dire stop pour un temps ou que tu ne te retrouveras pas coincé par des engagements contractuels où ça finira mal".

J'avais marqué un bref silence en me disant que je ne devais pas trop le sermonner, mais le rassurer sur le fait que je serai, comme d'autres, à ses côtés pour lui éviter une tragédie de plus, alors que les amis sur lesquels compter, dans ce milieu, étaient aussi rare que le diamant.

"Beau programme. L'Islande... J'ai envie d'y aller depuis gamin. Si vous y allez tu m'enverras des photos , hein ?"

Oh really !?

"Mon père s'y est déjà invité... Enfin... Il nous a fixé rendez-vous là-bas, car il compte prendre quelques jours de repos. Car bien qu'ils se soient déjà parlé par visio, tu comprends, mon Daddy a envie de rencontrer "ce Monsieur qui s'intéresse à sa fille"... Et ça, c'est sans parler de ma mère qui attend son tour.", fis-je avec amusement, avant de pouffer de rire en levant les yeux.

Ca, en vérité, c'était un passage obligé et des rencontres assez intimidantes, déjà parce que mes parents s'étaient déjà mêlé d'un truc ayant eu lieu à l'université de Brown, aux Etats-Unis. Il avait suffi d'une attention proche du harcélement et de proposition assez directe pour que mon père parvienne à lui foutre une injonction juridique aux fesses, avec interdiction de m'approcher à moins de cent mètres sous peine de prison. Parce qu'on ne déconnait pas chez les Watson.Hihihi !

"Oui, je t'enverrais quelques photos... En fait, ce sera ma troisième visite ! J'adore ce pays ! Les paysages surtout..."

Oui, davantage que la bouffe. Hihihi ! Du macareux (un oiseau), de la baleine... beurk... Hihihi !

Bien-sûr, je souhaitais le meilleur à Harry, même un Golden Globes ou pourquoi pas un Oscar, comme cela était arrivé à l'un de mes regrettés fan et ami, Kobe Bryant, pour son documentaire.

"J'espère juste ne jamais faire quelque chose que je regretterais."

J'avais haussé les sourcils en m'arrêtant en pleine rue, l'air déconcerté.

"Ca m'est arrivée, même si par chance je n'ai pas de grosse bêtise à me reprocher... J'ai juste voulu être à plusieurs endroits à la fois, mais c'est impossible... C'est pour ça que les coupures sont si importantes..."

J'y avais parfois sacrifiée un peu ma santé, pour montrer qu'une femme pouvait faire des tas de choses, parce que je m'étais peut être mise un peut trop Hermione et ses capacités en tête, allez savoir... Aujourd'hui, je me disais que la vie avait été très généreuse avec moi, alors que beaucoup... n'est-ce-pas... Certains avaient du mal avec le fait d'être oublié du jour au lendemain, mais pas moi.

D'un autre côté, bien-sûr que c'était grisant et motivant de faire toutes ces choses, d'avoir autant d'opportunités, mais ça n'était pas un métier des plus faciles. Moi, eh bien, pour l'instant, j'aspirais à voyager. Ca n'était pas vraiment sage en ces temps de pandémie, on m'accuserait d'avoir de la chance, d'être irresponsable, bon... Delta, Omicron, ça n'existait pas encore.

Poster des trucs de vacances ? Oh là non... hormis sur un Instagram privé, autrement jamais de la vie. Non, pour avoir une idée d'où j'étais il fallait suivre le Daily Mail, toujours les mêmes... (soupir) Cette fois, Harry venait de partager une peur que nous avions en commun : celle de songer à devenir parents pour ensuite réaliser combien nous nous étions trompés. Cela n'était pas "pour les mêmes raisons" selon lui, même si oui, ça ne serait pas à lui de porter l'enfant ni de se retrouver désemparé si l'autre décidait de s'en aller.

"Je ne me sens pas encore prêt. Quant au reste...tu sais , il y a des célébrités dont on ne sait quasiment rien de leurs enfants. Ça veut donc dire que , au moins pour certains , c'est possible de les protéger de notre monde. En partie. Au maximum. Mais , ça doit demander des efforts constants. Après...nos parents non plus , ne pouvaient pas nous protéger de tout. Nous ne sommes pas parfaits."

Hm... C'était le cas de Nicole Kidman, oui... Je me disais qu'obtenir des conseils de ce genre de personnes pourraient nous aider le moment venu, même si hélas il serait difficile pour nous de disparaître. Je n'y pensais pas encore vraiment, parce que ça semblait loin et que nous avions d'autres préoccupations. Surmonter nos différences, ça allait demander du temps ou plutôt s'il était réellement sérieux il allait avoir du mal à me convaincre de l'épouser si tel restait son intention l'instant venu. Mes parents, oh...

"Cela demandera de la réfléxion le moment venu. Je n'ai pas envie de trop m'embrouiller la tête avec ce genre de choses... Mais tu as raison : je ne vais pas me renfermer ad vitam aeternam en me disant : "oh mon dieu, comment vais-je faire !?" Il faudra bien que nous nous lancions le jour où nous estimerons qu'il est temps..."

J'en avais donc profité pour changer de sujet, pour parler des portes-ouvertes de Eaton Hall, si toutefois les mesures sanitaires le permettaient. Pour l'instant, il ne semblait pas y avoir d'annulation, ce qui serait dramatique vu les sommes investies, destinées à des oeuvres caritatives. Pour l'heure, je songeais au printemps et à organiser une tea party sur le thème de Alice in Wonderland et du fameux Cheshire cat, avec comme objectifs secondaires de mettre au point, peut être, une lunch box avec une entrée, des sandwichs, un dessert pour deux personnes et une petite bouteille de champagne pour un éventuel pic-nic de St Valentin, avec espérons-le un aspect caritatif.

"J'approuve grandement ! J'attend l'invitation !!" , répliqua t-il immédiatement en levant un pouce en l'air, avec le sourire.

Ah ! Hihihi !

"Dans ce cas, ça me motive encore plus. Si les conditions le permettent, attends-toi à recevoir notre invitation", lui répondis-je avec joie et le sourire.

Oh je voyais déjà un truc comme cent cinquante, deux cents personnes, avec une collecte de fonds et d'un don de notre part pour une association ou un hôpital déstinée aux enfants, du champagne, des gâteaux fait maison, des sandwichs de qualité, du thé, du café, des jeux, un concours de cosplay et de makeup sur le thème, de quoi se vanter d'avoir passé une après-midi intéressante !

Après la plaisanterie liée aux gardes protégeant Eaton Hall et la manière dont Harry essayerait bien de les soudoyer, celui-ci m'avait encouragé à en profiter un maximum en me disant que peut être cet état de grâce que nous vivions en ce moment même pourrait ne jamais disparaître si nous étions réellement fait l'un pour l'autre.

"Le temps le dira. Je te remercie, Harry...", fis-je avec une moue reconnaissante.

Harry me confia qu'il allait passer du temps avec sa famille durant les fêtes, ce qui était déjà une bonne chose.

"Je ne pense pas que ce soit vraiment une question de maturité dans ton cas... Ce que l'on ressent est addictif, c'est comme se dire, bon c'est décidé demain je m'y met et puis en fait une journée passe, puis deux, puis trois et puis à la fin d'une semaine on y fait plus attention jusqu'au jour où le corps réagi."

C'était ça ou un bad buzz arrivant par vague. Il suffisait d'un choc, d'une phase de dépression pour que cela ne devienne un vrai problème.

"Tu aurais déjà une idée de nouveau métier ?"

Oh ça...

"J'aurai voulu écrire des romans adaptables au cinéma ou au théâtre, mais je n'écris pas encore assez, à mon sens. Je songeais à basculer derrière la caméra et à apprendre le métier de camérawoman et de réalisatrice. A une époque, je me disais que ça ne serait pas si mal de refaire du théâtre, à condition de trouver le bon projet... Ou peut être finirais-je sur un tracteur à entretenir des terres avec une Couronne de Duchesse sur la tête ! hihihi !", fis-je en concluant par une plaisanterie.

Quant à Louis, disons que je n'avais rien contre lui. J'avais juste entendu vaguement une info à propos d'une femme qu'il avait quitté enceinte. A partir de là, je ne m'en étais pas préoccupée plus que cela. Harry, à dire vrai, le connaissait mieux. Il était en train de vivre le dilemme qui avait été le mien il y a des années : travailler, mais ne pas pouvoir entretenir une relation. Ca n'avait rien à voir avec l'idée que Belle pourrait bâtir explorer le monde en laissant le Prince Adam dans son château en pensant que rien n'aurait changé à son retour.

"Hum. J'aime m'amuser et boire quelques coups c'est vrai. Mais j'ai bien compris qu'avec Internet , ma mère serait vite au courant de mes excès ."

Hihihi ! Oue, disons qu'entre ça et peut être finir sur internet complètement à poils, avec son caleçon vendu sur E-Bay, j'avoue... hihihi ! Je rigolais, mais durant mon adolescence, suite à une rupture sentimentale deux camps s'étaient créer dans lequel, au départ je n'avais pris aucunement parti. En dehors d'e-mail privés, on m'avait volé une paire de chaussette et une petite culotte qu'un ex ami, donc, avait essayé de vendre sur E-Bay en espérant m'humilier. Après ça, on m'en voudrait de faire parfois le ménage ou d'être assez difficile avant d'offrir mon amitié ou ma confiance.

"Le manque de sommeil et la mal bouffe, hm ?", lui demandais-je en reprenant certains de ses mots. "Le manque de sommeil, ça, je connais... la bouffe, disons que Denise, mon ange-gardien s'est toujours arrangée pour me dénicher un truc à béqueter en pleine nuit, même si à un moment... C'est arrivé un soir où je devais assister à l'after des Oscars. Je suis entrée dans ma chambre d'hôtel, j'ai trouvé un manteau sur mon lit dans lequel je me suis blotti et me suis endormie. J'ai raté la soirée. Je me suis retrouvée avec une pizza et je me suis rendormie, avec Denise veillant sur moi..."

Quant à savoir si l'on pouvait se fier à sa moitié même après six mois, un an et s'il fallait craindre tout un tas de problèmes allant des rumeurs, des paparazzis, aux briseurs de couple, aux disputes, aux choix de carrière, etc, eh bien c'était justement ce contre quoi j'avais mis en garde Hugh avant de lui dire oui.

"Ne suis pas mon exemple. Il n'y aucune recette miracle. L'Amour, le vrai, c'est un peu ça, il faut se sentir prêt à faire le grand plongeon en sachant que l'on peut en souffrir. C'est un pari, une loterie... Mais si tu sens que tu ne pourras t'y consacrer à cent pour cent, ne le fais pas. Moi, je me suis déjà fait avoir plusieurs fois par le côté "l'amour est aveugle". Mon soucis d'aujourd'hui c'est que je profite de cette chance, jour après jour, sans imaginer que j'ai forcément rencontrer l'homme de ma vie. J'ai revu mes attentes, j'ignore où j'en serai dans un an ou deux. Aucun de mes ex n'a tenu plus de deux ans..."

Louis serait t-il en train de l'éviter ? Hm, possible. Peut être ne voulait t-il pas mêler Harry à tout cela ou que l'on recommence encore avec ces fichues rumeurs !

"Il ne répond plus vraiment à mes messages alors qu'avant on pouvait échanger pendant des heures , surtout à cause de la distance. Il est comme mon frère , et là il m'évite. J'ai peur de passer à côté de quelque chose de grave , d'important , tu vois ? Je ne veux pas que ça se reproduise. Enfin , je me fais sûrement des idées ...Ou alors , c'est moi le problème ..."

Autrefois, on m'avait ce coup-là pour me pousser à rompre. Ca n'était pas forcément mature, mais cela avait eu le mérite de me faire comprendre que j'avais vu juste et qu'il ne faisait que m'éloigner de lui pour m'humilier et m'empêcher de régler mes comptes avec lui. Ce jour-là, j'avais un avion pour Los-Angeles, avec ma mère. A mon arrivée, les paparazzis avaient déchaîné leurs appareils en sachant plus ou moins pourquoi j'avais fait le voyage. C'était à lui à qui j'avais songé lorsque j'avais déclaré lors d'une interview que toutes les filles avaient déjà connues un looser.

"J'imagine que tu n'es plus en contact avec des gens de son entourage qui pourraient te renseigner, comme son agent, un membre de son staff, un proche peut être ?", lui demandais-je, perplexe.

Dans l'exemple que j'avais évoquée, même les liens et nos amis n'avaient plus osé s'interposer entre nous, ce qui n'avait fait que s'ajouter à mon malaise, puis à ma colère.

"Tu ne lui as rien fait, alors je doute que tu sois le problème, Harry... Mais bon, tu le sais, si tu veux en avoir le coeur net, il va falloir le trouver..."

AVENGEDINCHAINS


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Harry Styles
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★ Arrivé(e) à L.A le : 20/04/2021
★ Interviews : 56
★ Crédits : shegosed
★ Date de naissance : 01/02/1994
★ Age : 30
★ Situation amoureuse : Célibataire
★ Célébrités attendues : Les autres 1D
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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptyMer 2 Mar - 19:17


"Appel Visio."


- feat Emma Watson.


Le côté noble ne m'a jamais attiré. Pour des raisons assez évidentes, entre traditions sorties de nulles part et obligations diverses et variées , je sais que ce n'est pas un environnement où je me sentirai à l'aise. Emma l'a bien compris d'ailleurs. Même si sa petite précision visant à distinguer la famille de son chéri de la famille Royal veut dire beaucoup de choses à mon sens...l'essentiel , c'est qu'elle soit bien. Mon avis , après tout , ça reste le mien.

"Vous ne pourrez pas être d'accord sur tout." , je fais remarquer plutôt sobrement.

Je ne sais pas si Emma voudrait un enfant , ou pas encore. Brièvement , je pense à poser la question , avant de renoncer pour ne pas aller vers un terrain sensible. Je me dis qu'il est aussi possible que les Grosnevor , par obligation de perpétuer la lignée souhaiterait en priorité avoir un héritier masculin. Ce sont des choses qu'on entend souvent , même encore à notre époque. Le problème étant qu'on ne peut pas choisir le sexe de son futurs enfant...À part dans certaines dystopies peu enviable. Certes , si son Hugh semble plutôt sympathique à ses dires, cherchant à faire du bien et à soutenir certaines causes , je ne peux que rester sceptique , pas sûr de pouvoir la croire. Tant mieux pour elle si c'était le cas.

"A un moment où un autre ce "trop plein" finira par se faire sentir. J'espère pour toi qu'à ce moment-là tu auras la sagesse de dire stop pour un temps ou que tu ne te retrouveras pas coincé par des engagements contractuels où ça finira mal".

"Ne t'en fais pas pour ça, je me suis arrangé pour avoir pas mal de temps libre avant ma prochaine tournée."

Du temps pour la famille , les amis , et pour se reposer également. Comme n'importe quel humain j'en ai besoin , et j'ai parfois eu tendance à l'oublier ou à mettre de côté cet aspect sûrement un peu par égoïsme en me disant que je pourrais gérer , mais heureusement j'ai eu suffisament de bons conseils pour accepter de faire une pause.

Emma quant à elle , planifie déjà ses futures vacances , et l'Islande m'attire immédiatement ! Je lâche un petit rire quand elle parle de son père. Évidemment qu'il veut rapidement juger ,et noter le nouveau petit ami de sa fille ! Et lui faire un peu peur sans doute aussi...J'ai néanmoins un petit pincement au cœur en entendant ses paroles. Mes parents ont divorcé quand j'étais enfant , et je n'ai jamais été proche de mon père. Par contre , avec mon beau-père c'était différent...Je le considérait davantage comme une figure paternelle que mon "vrai" père.
Malheureusement, il est décédé en 2017 , et je n'ai plus que ma mère pour veiller sur mes fréquentations...ce qui est déjà pas mal , soyons honnêtes !

"Je m'inviterai une prochaine fois pour juger Mr Grosnevor. Histoire de voir si ton père et moi ,on pense pareil !" , que je réplique avec un sourire en coin , me retenant de tirer la langue au passage pour la taquiner davantage. J'attend avec impatience ses photos , et acquiesce quand elle rappelle l'importance des coupures dans notre métier. Mon presque burn-out du début d'année , et la conversation avec Diga ce fameux soir , m'a suffisament mis en garde à ce propos.

Quant à l'histoire des enfants , si moi je ne me sens nullement prêt pour en avoir , je me trouve trop...immature encore , sûrement pas assez de temps non plus , je sais que j'en aurai un jour envie. Déjà un peu maintenant , mais je reste raisonnable. Ce n'est pas vraiment possible.
Par contre , je reste optimiste sur la possibilité de les élever sereinement , sans baigner en permanence dans les vices de notre monde. Comme je le dis à mon amie , il y a des célébrités qui y arrivent parfaitement.

"Cela demandera de la réfléxion le moment venu. Je n'ai pas envie de trop m'embrouiller la tête avec ce genre de choses... Mais tu as raison : je ne vais pas me renfermer ad vitam aeternam en me disant : "oh mon dieu, comment vais-je faire !?" Il faudra bien que nous nous lancions le jour où nous estimerons qu'il est temps..."

"Tu as raison. Évite de te prendre trop la tête. À chaque problème une solution ! Et , le jour où tu voudras donner des cours de chants privés à ce futur petit bout , je viendrais !" , je ne peux pas m'empêcher de lancer quelques taquineries , et ce à chaque fois.

Par la suite, je me montre assez enthousiaste à l'idée de la réception qu'elle a en tête , et je remarque que ça lui fait plaisir. Si elle m'invite , je viendrais c'est sûr (à moins d'un gros imprévu dont on est jamais à l'abri) , bien que la vague peur d'être jugé là-bas est toujours présente dans un coin de ma tête.

" "Je ne pense pas que ce soit vraiment une question de maturité dans ton cas... Ce que l'on ressent est addictif, c'est comme se dire, bon c'est décidé demain je m'y met et puis en fait une journée passe, puis deux, puis trois et puis à la fin d'une semaine on y fait plus attention jusqu'au jour où le corps réagi."

"Mon corps m'a déjà averti...pour certaines chose du moins. Mais , je sais que je pourrai mieux faire , et être plus...bon peut être pas mature mais responsable alors." , je lui demande ensuite si elle a déjà une idée de futur métier , ce à quoi elle me répond plusieurs possibilités, que ce soit derrière la caméra , au théâtre ou...un tracteur ?

"Tu sais , je crois que j'aimerais bien te voir réaliser un film. Je pense que tu aurais de bonnes idées. Quant au tracteur...navré de te décevoir , mais je ne crois pas que les duchesses sont autorisées à les conduire , encore moins avec la couronne sur la tête !" , à une plaisanterie , autant répondre une autre ! J'aime bien son anecdote sur cette fameuse Denise qui prend soin d'elle. J'ai mes agents , mais même si je les apprécie , je garde une certaines distance avec eux , tout comme mon staff perso. Toujours cette tendance à manger sur le pouce , à enchaîner les choses rapidement , et à ne pas se coucher à l'heure prévue...

"Je voudrais bien quelqu'un comme cela aussi..." , ah le sujet de l'amour encore une fois...

" "Ne suis pas mon exemple. Il n'y aucune recette miracle. L'Amour, le vrai, c'est un peu ça, il faut se sentir prêt à faire le grand plongeon en sachant que l'on peut en souffrir. C'est un pari, une loterie... Mais si tu sens que tu ne pourras t'y consacrer à cent pour cent, ne le fais pas. Moi, je me suis déjà fait avoir plusieurs fois par le côté "l'amour est aveugle". Mon soucis d'aujourd'hui c'est que je profite de cette chance, jour après jour, sans imaginer que j'ai forcément rencontrer l'homme de ma vie. J'ai revu mes attentes, j'ignore où j'en serai dans un an ou deux. Aucun de mes ex n'a tenu plus de deux ans..."

"Hummm...J'aurai envie de m'y consacrer. Je le pense , en tout cas. Mais..." , je soupire. "Malgré mon envie de faire fie des rumeurs , il y a toujours cette peur de souffrir plus que d'aimer. Je crois que le problème , c'est aussi que je devrais prendre mon courage à deux mains....pour...hum..." , je me rend compte que j'en dis peut être un peu trop là. "T'as une vision moins romantique que moi , assez étrangement...Parce que , justement, il me semble que je suis en train de passer à côté de la femme de ma vie." , malgré ce qu'on avait pu échanger il y a quelques mois , mes démons passés me font hésiter encore. Néanmoins , je sens au fond de moi , que je finirai par les envoyer valser , pour n'écouter que mon cœur.
Vient ensuite le sujet de Louis , mon ami qui m'inquiète un peu...beaucoup , je dois dire.

"Non , je n'ai pas de contact avec son staff étant donné que j'ai ses coordonnées perso , je n'en ai jamais vu la nécessité. Le truc , c'est que je me dis qu'il traverse sans doute un moment difficile , et j'aurai aimé être là pour lui comme je l'ai toujours été, lui montrer que je tiens à lui mais..." , je hausse les épaules. "Je ne peux pas le forcer non plus. Je sais qu'il sera bientôt chez lui , alors je passerai le voir après mon tournage."

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MessageSujet: Re: ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) ★ Emma Watson ▬ Harry Styles (par visio) EmptySam 12 Mar - 3:45

Conversation privée [VISIO]
Oui, j'allais défendre mon homme, qu'est-ce qu'il y a, hm !? Hihihi ! Hum... Hum... *regard en biais, avec un sourire en coin* Hihihi !

En tant que Monarchiste, j'étais consciente que l'aristocratie avait évoluée de manière forcée à cause de deux guerres mondiales et qu'au travers de l'Histoire tout n'avaient pas été tout fleur ni violette avec ces mariages de raison ou forcés, ces complots, ces assassinats, ces secrets et ces affaires de fesses. Depuis, les gens ne pensaient plus que la haute bourgeoisie tenait son pouvoir et ses privilèges de Dieu. Aujourd'hui, très peu d'entre eux étaient millionnaires ou milliardaires, en mesure d'entretenir un train de vie fastueux. Dorénavant, si certains, comme Hugh, préférait la discrétion, certains fréquentaient le gotha des célébrités, des artistes, voire de la jet set, comme Harry et William, afin d'être un peu populaires et à la mode, tandis que d'autres étaient noyés au sein de la working class.

Dans ce contexte, je ne pouvais en vouloir à Harry de ne pas porter la noblesse dans son coeur ni d'estimer que leur vie n'était pas faites pour lui. De plus en plus de voix se faisaient entendre pour demander combien de temps la Monarchie mettrait avant de se confondre avec la jet set et les magazines de gossip avant de s'effondrer. Beaucoup semblaient ne pas vouloir du Prince Charles et de son épouse sur le trône, en dépit du soutien de Sa Majesté. Beaucoup, comme moi, préférait le Prince William et Catherine, plus moderne en apparence, afin de préserver l'unité et défendre nos valeurs, si possible plus progressistes. Pendant ce temps, la noblesse vieillissante, en voie lente d'extinction, n'était pas un bloc uniforme. On pouvait même dire que Lord Gerald avait été un esprit "rebelle" dans un milieu qui n'accueillait pas le changement de bonne grâce. La preuve en était que si Sa Majesté avait réussi à faire changer son ordre de succession, à abroger certaines traditions et à prendre des décisions modernes pour un Souverain, ses pairs n'en avaient pas pris le chemin.

Edwina était allée à l'université, comme ses soeurs, elles avaient pu choisir leur métier et leur mari tout en restant impliquer dans la gestion des domaines. Elle portait du vernis à ongles de différentes couleurs sur ses mains, en avouant volontiers que le public avait tendance à leur mettre des étiquettes en faisant des généralisations qui étaient toutes fausses, comme je m'y étais moi-même laissée prendre. Tamara avait été la fashionista de la famille, l'une des meneuses de ce groupe formé avec les soeurs Spencer et la fille ainée du Duc de Northumberland - toutes des féministes. Elle vivait avec son mari, historien et présentateur tv, avec leurs enfants, dans la forêt de New Forest, dans le Hampshire, dans un charmant cottage entouré par la forêt. Viola était étudiante en psychologie, désireuse d'aider les enfants contre le harcèlement et de manière générale par le biais de thérapie fondée sur la pratique des arts. Aucune n'était réellement frivole ou copieuse du style jet set comme le Prince Harry s'y était engouffré autrefois. Alors, à bien y regarder, après les avoir fréquentée durant des mois, j'avais eu le sentiment que cela ne ressemblait pas à une famille désunies, ayant souffert de contraintes trop strictes et de mauvaises influences. La liberté de ton n'était pas comparables avec cette prison dorée emprunt de calculs, de rigidité et de sacrifices qu'était la famille Royale enrobée derrière des apparences lissées et des protocoles.

Quant au cliché Dickensien qui voulait que les gens comme Hugh aient été des sortes d'Ebenezer Scrouge, cela ne restait qu'un préjugé. Je n'avais rien trouvé de scandaleux chez eux, hormis une amende pour excès de vitesse contestée par Tamara, ainsi que quelques affaires de personnels indélicats ayant été renvoyés. Oh, il y avait eu le troisième Duc avec ses conquêtes féminines, sa réputation de glisser un diamant sous leur oreiller après avoir couché avec elles, mais aussi son côté sympathisant nazi et machiste (lui, l'ami de Winston Churchill), comme il y en avait eu beaucoup dans le pays avant la seconde guerre mondiale, y compris chez ce Roi ayant épousé une divorcée, mais ayant été contraint à l'abdication.

Il y avait eu les Panama Papers, rien "d'illégal", mais plutôt quelque-chose "d'immoral" qui leur avait permis de payer moins d'impôts. Hm... Ne faîtes pas cette tête. Je n'allais pas vous apprendre comment le monde fonctionnait. Toutes les entreprises majeures, les banques, les politiciens, les sportifs, les Présidents, Premier-Ministres, les présentateurs stars de la tv, tous, étaient conseillés par des avocats et des relations. Même mon père m'avait conseillé de passer par l'une de ses sociétés écrans au Panama afin d'acheter ma maison et d'en dissimuler l'adresse au public, en sachant qu'après enquête, il s'était avéré que je n'avais pas cherché à contourner les lois d'imposition en matière d'achat. Le seul soucis que j'avais eu avec cette loi de transparence, ce fut de voir mon adresse être listée sur un registre et accessible au public, à mon grand regret et désarroi.

Là où cela se compliquait c'était lorsque vous êtiez l'héritier présomptif des titres et destiné à diriger les entreprises familiales avec d'autres. Hugh, comme son père et son grand-père, n'avait pas eu le choix. Leurs parents n'avaient pas envoyé leurs enfants dans des écoles privées, mais dans le public afin de pouvoir grandir comme les autres, où tout au moins avec les mêmes privilèges et la capacité de pouvoir se faire des ami(e)s qui ne seraient pas issus d'un cercle fermé. Je savais donc, sans l'ombre d'un doute, que contrairement à son père, Hugh avait accepté ses responsabilités avec d'autres ambitions, pour se démarquer et faire mieux, si possible, alors que le Brexit, la pandémie et la future guerre entre la Russie et l'Ukraine n'allaient pas lui faciliter la tâche.  

D'autres n'éprouveraient aucune compassion ou sympathie, mais il avait l'impression d'avoir le poids du monde sur les épaules. Il avait du prendre la relève à tout de même vingt six ans, sans réel moment de répis pour faire le deuil de son paternel, car ses concurrents ne l'auraient pas attendu. Ils y auraient vus une opportunité, tels des requins. Son père était devenu papa à trente deux ans, lui en avait bientôt trente et un, comme moi. Autrefois, je m'étais méfiée à une époque où, ado, il avait été entouré par les Prince William et Harry et leurs meilleurs-amis, les Van Cutsem, réputés pour avoir été des enfants terribles, de jeunes premiers d'origine Belges qui avaient couché avec toutes les midinettes impressionnables dès qu'un truc brillait ou flattait leur égo à deux balles. Pourtant, lui le plus jeune m'avait fait me dédire. Il était resté plutôt effacé, conscient de ces leçons de prudence en provenance de ses parents, même s'il lui était arrivé de faire la fête et de se montrer quelque peu vulgaire. Sa jeunesse durant il n'y avait jamais eu "d'affaires" et ça me semblait remarquable.

Hugh m'avait expliqué que même avec les meilleures intentions on ne cesserait pas de critiquer ses bonnes actions, de critiquer sa bonne étoile et son immense richesse. Il ne demandait pas de louanges et il n'était pas contre la critique si elle était justifiée. En tant qu'homme d'affaires et land owner, on lui prêterait des airs de financiers sans scrupules et sans compassion, uniquement intéressé par le profit - ce que j'avais craint qu'il deviendrait. Entre-temps, j'avais noté que j'avais de l'influence sur lui et je n'avais pas voulu lâchement et de manière malsaine en profiter. Je n'avais d'ailleurs acceptée aucun cadeau, hormis cette chevalière qui était plutôt un symbole qu'autre chose.

Arrogant, prétentieux ? Hugh était plutôt down to earth, sympathique et assez drôle. Comme son père, il était apprécié à cause de la réputation de sa famille, pour leur générosité, parce que, comme son père, il n'avait pas demandé qu'on l'appelle "Your Grace", mais plutôt par son prénom ou par Monsieur. On avait pu, ainsi, croiser "Monsieur le Duc" dans la rue ou dans sa voiture et le voir s'arrêter, faire signe ou discuter un peu avec les gens, en dépit de sa sécurité, ce que l'on ne voyait jamais avec un membre de la famille Royale même en train d'acheter un fish&chips parce que leur conseiller en com leur aurait dit quoi faire afin de pouvoir montrer aux gens qu'ils étaient "comme eux". Pour moi, cela avait été quelque-chose de rassurant, qu'il ait eu cet exemple de simplicité et de vertus très nobles. Mais prendre les gens de haut ? Certainement pas.

En tout cas, la réaction de Ryry justifiait tout les sermons de prudence, car l'une de mes craintes avait été d'accepter de sortir avec un Duc et de voir ceux qui m'accordaient de l'attention attendre de moi l'adoption d'une position morale et certaines valeurs qui ne seraient pas celles de tout le monde. Vous saviez, comme moi, qu'à l'instant où l'on avait une opinion, on s'exposait à entrer dans l'arène, pas seulement de la critique, mais des insultes, du harcèlement, des jugements sur le physique, des dénigrements et des menaces. Je m'étais demandée ce que penserait cette famille si étonnante et rafraîchissante, si je serai mal acceptée par la communauté que composait leur Duché, ou par les britanniques, y compris par leurs employés, surtout après le passage éclair de Meghan qui n'avait pas le même style, les mêmes ambitions.

Qu'importe s'il venait dîner avec du vernis à ongles, même différent à chaque doigt, si c'était sa façon d'être ou de noter sa transgression. Une tenue androgyne ferait très bien l'affaire vis-à-vis d'un éventuel dressing code qui ne survenait que dans de rares occasions, même si je craignais de voir Harry chercher à insulter Hugh d'une manière ou d'une autre en espérant pouvoir auto-justifier son dédain. Je ne savais donc pas à quoi aller ressembler leur rencontre, mais j'étais quasi certaine que Hugh se montrerait poli et courtois jusqu'au bout pour Harry et pour moi, pour montrer que ce qui lui importait le plus ça n'était pas ce qui pourrait les diviser, mais ce qui les rassembleraient.

"Vous ne pourrez pas être d'accord sur tout." , fit t-il remarquer plutôt sobrement.

J'avais haussé les sourcils.

Il y a deux ans j'avais déclarée que je ne croyais pas qu'une relation puisse être parfaite, dénuée de conflits, de choses à harmoniser, de compromis ou d'opinions discordantes, parfois insurmontables et donc qu'il était difficile, en tout cas pour moi, de bâtir une vie intime stable, même si Stephen Chbosky - et plus tard T.J. - avait à nouveau insisté sur le fait que je pouvais espérer, comme lui et d'autres, trouver le bonheur.

"Oh ça j'en ai parfaitement conscience, Harry...", lui avais-je répondu sobrement. "Seulement, nous avons plus de sujets d'accords que de discordes pour le moment... Tu sais... Lors du confinement, dès le début de nos dîners dématérialisés, nous avons évoqué des tas de sujets, à commencer par la bouffe et les voyages, mais bon, ça..." *lève les yeux au ciel, avec un rictus*

"Nous avons pris nos précautions avant d'aborder des choses qui auraient pu être délicates... Lorsqu'il m'a avoué ses sentiments, je l'ai encouragée à avoir des conversations en lui disant qu'il était important d'en passer par là pour nous éviter une éventuelle souffrance...

Il aurait pu abandonner et penser que la plupart des femmes étaient des emmerdeuses finies - ou du moins que j'en étais une - ou il aurait pu être tenté de me fournir que les réponses que j'attendais..."
, même si je le soupçonnais d'aimer un peu le fait que je sois une emmerdeuse finie parfois, à cause d'Hermione.

Non, ni lui ni personne n'avait idée des conversations que nous avions eu, des petits quiproquos que cela avait suscité parfois. Demandez lui et il répondrait surement qu'entre nous il y avait des étincelles et qu'il fallait avoir de solides arguments à m'opposer pour me convaincre. Ce serait l'exacte vérité. Hihihi ! Même Daniel Radcliffe, mon ami, mon frère, qui avait incarné Harry Potter, pourrait témoigner de nos disputes enflammées d'adolescents, même si je le soupçonnais d'avoir fait parfois exprès de me foutre en rogne. Hihihi ! Mais Hugh avait été patient et moi aussi, une qualité indispensable au sein d'un couple.

"En même temps, tu seras surpris d'apprendre que je lui ai déjà parlé de toi... Enfin, pas que de toi... Mais ton nom est apparu dans une conversation lorsque j'ai organisé la visite de Taylor. Il sait que j'ai des amis parmi les LGBT et les trans, que je ne vais pas renoncer à eux si tant est que cela lui aurait posé un soucis personnel. On a parlé de mes ex, mais pour lui tout ce qui compte c'est que mes fréquentations soient dignes de confiance et qu'ils sachent que je suis engagée avec quelqu'un..."

Lui le discret qui n'était pas du genre à aimer le cirque médiatique d'Hollywood et encore moins de parler de sa vie privée, lui aussi pourrait entretenir des préjugés ou de vraies raisons de ne pas aimer ce milieu. C'était aussi un homme passionné, jaloux et possessif. A mes yeux, il s'agissait de qualités lorsque l'on était amoureux et quelque-chose de plaisant, de normal, dans une certaine mesure. Mais bon... Il paraît que j'étais une tarée, alors... Hihihi !

Ensuite, nous étions passés à autre chose, aux soucis de Harry vis-à-vis de l'Amour et de ses engagements professionnels qui semblaient le faire approcher à grand pas d'un burn out et c'était inquiétant.

"Ne t'en fais pas pour ça, je me suis arrangé pour avoir pas mal de temps libre avant ma prochaine tournée."

Je n'allais donc pas insister ni le faire menotter à son lit pendant une semaine. Hihihi !

"D'accord, si tu le dis..."

Certains diraient que mon père avait une attitude paternaliste, mais c'était plus compliqué. Déjà parce que ma mère faisait la même chose et parce qu'ils avaient toujours été soucieux de leurs enfants, même en étant divorcés. Mon frère, puis mes demi-frères et soeurs étaient protecteurs et si parfois il m'arrivait de dire des trucs du genre : "occupes toi de tes oignons, tu veux, hm ?" ou "je ne me souviens pas t'avoir demandé ton avis", cela n'avait rien de méchant, au contraire. De là, personne n'avait osé dire que tout cela était fake, car cela ne l'était pas. J'étais vraiment très aimée.

"Je m'inviterai une prochaine fois pour juger Mr Grosvevor. Histoire de voir si ton père et moi ,on pense pareil !", ajouta t-il avec un sourire en coin, en tirant la langue.

J'avais ri aux éclats, en mettant l'une de mes mains devant ma bouche, tout en regardant un peu autour de moi, soucieuse à l'idée de ne pas trop attirée l'attention. Tout compte fait, si le ton était resté à la plaisanterie, alors il y avait bon espoir que tout aille bien.

"Avec plaisir... Mais tu te doutes bien que je n'ai pas l'intention de demander l'aval ou la reconnaissance de quiconque, pas même de mes parents... J'apprécie, néanmoins, que tu y fasses attention... Tu te préoccupes de ce qui pourrait bien m'arriver et cela a toujours eu une énorme valeur pour moi...", lui avais-je répondu avec gentillesse et compassion.

En fait, ça n'avait pas de prix. C'était ce qu'il fallait retenir de ce changement dans ma vie à l'heure actuelle. Ca ne m'avait pas changée ni fait perdre de vue le plus important. Je ne comptais pas renier mes amis non plus ni leur donner le sentiment qu'avec une Couronne les choses seraient différentes.

Nous avions abordé les bébés, sans aborder les détails ni les soucis que cela pourraient bien créer aussi bien chez moi que chez lui. Hugh, lui-même, m'avait encouragée à ne pas me projeter aussi loin, même s'il comprenait pourquoi je cherchais à applanir tout problème. Il s'agissait surtout de l'aveu à demi mot que, sans être réellement une control freak, j'avais un problème d'estime de soi et un passé amical ou sentimental qui aurait pu avoir raison de mon côté fleur bleu et de l'espoir de trouver, un jour, le bonheur. La jalousie ne provenait pas toujours d'un sentiment Dominateur, mais d'une crainte. Mon hyperactivité, avec troubles de l'attention, bien que s'étant estompée avec l'âge et mon traitement, avait jouée. Ca il l'avait déjà compris, même s'il avait fallu en passer par une phase où j'avais fini par lui ouvrir mon coeur en espérant parler à quelqu'un de sincère et de compréhensif. Lui semblait déjà si heureux, alors un enfant conçu à deux, pour lui, c'était une bombe thermo-nucléaire prête à exploser dans sa tête. C'était, du moins l'impression.

"Tu as raison. Évite de te prendre trop la tête. À chaque problème une solution ! Et, le jour où tu voudras donner des cours de chants privés à ce futur petit bout, je viendrais !"

Ah... Moi la pessimiste, la nostalgique sur certaines questions, je ne saurais dire s'il y avait une solution à chaque problème et ce serait d'autant plus drôle en sachant qu'Hermione était connue pour être celle qui avait réponse à tout, jusqu'au jour où, en basculant dans la guerre, elle avait réalisée que ses connaissances et ses talents suffisaient à peine à protéger Harry et Ron, à trouver une issue favorable au conflit, même si, en définitive, elle avait joué un rôle prépondérant. Ce potentiel rôle de Duchesse, s'il voyait le jour, serait pareil. Je ne pourrais jamais apporter toutes les solutions, mais c'était important d'en faire un truc utile.  

Ce que je voulais, ça n'était pas prétendre être meilleure que les autres, mais raviver le meilleur en chacun, sans chercher à être parfaite, mais capable de faire vibrer ces sentiments nobles et patriotiques difficiles à maintenir et à ressentir lorsque la vie vous paraissait difficile. Cela avait été l'un des enseignements que j'avais retirée des Harry Potter - la valeur de l'amitié, de l'Amour, de la solidarité, au-delà des apparences, mais en se méfiant de toute fourberie. Car les gens, surtout dans le nord, ayant toujours été défavorisés, ils méritait un regain de fierté et surtout du soutien et si à l'avenir ce soutien devait avoir un nom et un visage, alors, ce pourrait être un défi, une manière de donner un sens plus grand à ma vie.

"Ca c'est une bonne idée ! Il ou elle en aura de la chance ! Hihihi !",dis-je avec joie et amusement."On chante tous dans la famille !", ajoutais-je avec un brin de fierté."Mais tu sais, entre ce que nous voudrions comme enfant et la loi de primogéniture masculine ou le souhait des autres, ça ne devrait pas avoir tant d'importance. J'espère qu'un jour nous réussirons à faire changer ça, tout au moins pour nous... Pour l'instant, il y a d'autres préoccupations..."

Un enfant en bonne santé, conçu par Amour et aimé, c'était le plus important. Je voulais une fille, lui un garçon, même si nous aimerions nos enfants quel que soient leur sexe, mais nous ne faisions pas une fixette dessus, même si je craignais d'être tentée de faire du favoritisme. Ce serait mal. L'héritage serait sauf quoi qu'il arrive, en dehors des titres qui dépendaient encore d'un héritier. Si cela n'arrivait pas seul le titre de Marquis serait hérité par son cousin, le Comte de Wilton, issu d'une branche cadette.

Quant à cette idée de tea time à Eaton Hall, ou de journée portes ouvertes, sur un thème particulier - en l'occurrence Alice in wonderland - Harry s'était montré assez enthousiaste et ça me faisait plaisir. Cela ne restait qu'une idée en l'air, je voulais associer cela à quelque-chose d'utile plutôt que de n'être qu'une frivolité, le passe-temps d'une privilégiée ou de ce qui pourrait être comparé à une journée dinette d'une fillette invitant des gens.

"Mon corps m'a déjà averti...pour certaines choses, du moins. Mais, je sais que je pourrai mieux faire et être plus...bon peut être pas mature mais responsable alors."

Oui, c'était peut être le mot qui convenait. Tout le monde pouvait être tenté de commettre des erreurs, parfois on pouvait n'en faire qu'à sa tête et le payer cash. Cela n'était pas parce que j'étais l'une des rares à avoir évité la plupart des dérives en ayant débuté si jeune que je devais m'attendre à la même chose de la part de tout le monde, même s'il y avait certaines attitudes que je ne pardonnais jamais.

"Tu sais, je crois que j'aimerais bien te voir réaliser un film. Je pense que tu aurais de bonnes idées. Quant au tracteur...navré de te décevoir, mais je ne crois pas que les duchesses sont autorisées à les conduire, encore moins avec la couronne sur la tête !"

Il fallait trouver la bonne personne, être en mesure de se montrer vulnérable face à lui ou à elle et surtout être capable de maintenir le secret. Si cela venait à se savoir on me jugerait directement, cela ne ferait qu'augmenter l'attention. Je voulais pouvoir apprendre de mes erreurs et pouvoir m'exprimer pour mes débuts sans me soucier du reste. Quant au tracteur Hihi ! De nos jours, les Ducs et Duchesses, ont les voyaient aussi, parfois, avec un casque de chantier, mettre la main à la pâte dans une certaine mesure. Ce ne serait, certes, pas à moi de labourer une parcelle de terre, mais j'avais envie d'essayer, de montrer aux gens de l'intérêt et du respect. Ce serait un clin d'oeil à mes ancêtres qui, avant de s'élever dans l'échelle sociale en devenant professeur ou avocat, avaient été fermiers, briquetiers, soldats et peut être domestiques. Pour moi, c'était indispensable si je voulais être en paix avec moi-même.

"Tu ne me connais pas encore assez bien, mon cher ami...", lui répondis-je en plaisantant et en riant de bon coeur. "Toi qui aime que l'on casse les codes, hm ? Je pense que beaucoup de gens seraient susceptibles de me respecter davantage si je leur montrais que j'étais dure à la tâche et décider à m'investir à fond."

Je n'étais pas de celles qui avaient peur de se casser un ongle. Pendant longtemps, j'avais évité de mettre du vernis parce qu'il se barrait trop vite à cause des tâches que j'accomplissais et chaque fois ça me rendait dingue, car j'étais poussée à sortir mon flacon et le nécessaire parce que j'avais horreur du vernis écaillé ! D'un autre côté, je n'aimais pas me sentir sale. Pour moi ne pas prendre de douche ou de bain pendant une journée c'était déjà l'horreur et je ne me voyais pas partir en camping sans emporter une baignoire gonflable.

"J'ai un projet en cours... Un modeste projet de documentaire... On verra...", fis-je en soupirant."J'ai rencontrée une artiste-peintre qui m'a inspirée par son parcours et j'ai voulu retracer sa vie..."

Ce serait excitant et un peu gênant de montrer mon travail au public, parce que je mettais toujours mon coeur dans ce que je faisais. Je bossais comme une dingue. Mais pour l'instant, je tenais à apprendre les bases, à tester des outils, à apprende à m'en servir et savoir ce que je pourrais en faire. Par contre, Harry semblait, de son côté, soucieux en terme affectif et en phase de doute. Le pauvre.

"Hummm...J'aurai envie de m'y consacrer. Je le pense, en tout cas. Mais..." (soupir) "Malgré mon envie de faire fie des rumeurs, il y a toujours cette peur de souffrir plus que d'aimer. Je crois que le problème, c'est aussi que je devrais prendre mon courage à deux mains....pour...hum...T'as une vision moins romantique que moi, assez étrangement...Parce que, justement, il me semble que je suis en train de passer à côté de la femme de ma vie."

Moins romantique ? Moui... Moins Hollywoodienne dans l'esprit où toutes les histoires finissaient bien et où le mec (un beau gosse) sauvait toujours la nana (une jolie fille) d'une situation difficile ou misérable.

Hugh n'avait pas de bol de m'avoir, moi. Je sais, c'étail mal de penser ainsi. Je n'étais pas si imbue de ma personne ou du moins j'avais du mal à accepter les compliments ou le fait que je puisse être "un rêve" éveillé. Je n'aimais pas trop l'idée d'être placée sur un piédestal, non pas que cela ne puisse pas me flatter, mais "miroir, oh mon beau miroir qui est la plus belle ?", ben ça ne serait jamais moi. Voilà... L'important c'était ce que j'inspirais au-delà des apparences. Il avait juste profiter d'une opportunité puisque lui et moi étions seuls, avec nos propres cicatrices. Il avait eu du courage et moi la folie de dire oui. Cela ne l'avait pas empêché de me regarder et de me traiter comme une Reine.

"La souffrance fait partie de la vie... La mort est omniprésente et notre existence file beaucoup trop vite... C'est une vision romantique pleine de nostalgie, amenée à nous faire réfléchir à propos du temps qui passe et de nos sentiments ou sur le sens de nos existences...", fis-je en concluant par un petit sourire. "Avec le temps, j'ai appris que lorsque je tombais amoureuse d'un homme ça ne signifiait pas forcément que c'était l'homme de ma vie... Trop de désillusions... Cette nostalgie et cette peur est, quelque part, romantique elle aussi, jusqu'à ce que, peut être, je tombe sur le bon numéro, celui qui saura me redonner confiance..."

Il n'existait pas qu'un courant dans le romantisme, mais plusieurs et il s'agissait, au début du moins, d'un mouvement littéraire et artistique, non cinématographique. Les vanités, par exemple, en faisaient partie.

"Et comme le disait un sage : toutes les bonnes choses ont une fin..."

Par la mort, là où Hugh penserait que nous nous retrouverions au Paradis.

"Mais si tu attends un conseil, disons que j'ai appris dans la douleur à ne pas laisser mon coeur prendre le pas sur mon intellect et ça n'a jamais été facile... On finit par ne plus faire que parler de ça, de tourner en rond, d'hésiter, de tenter de se convaincre... On finit par réaliser que l'obsession consiste soit en une pulsion sexuelle directe, soit en Amour. Si tu es sûr de ce que tu ressent, si son absence te créer un profond vide, si tu ne penses qu'à elle... La question sera toujours de savoir si elle le devine ou si elle l'ignore. Ensuite, ben à moins de tater le terrain ou d'essayer de te rapprocher d'elle, de la courtiser, je ne recommande que rarement d'y aller franco... Parce qu'elle pourrait ne pas être sur ta longueur d'onde...

Je ne te recommande pas non plus de passer par ses amis, sauf si tu es certain de leur loyauté et de leur discrétion, car la plupart du temps il ou elle ne saura pas tenir sa langue... En fait, moins il y a de gens dans la confidences et mieux ce sera.

Mais au risque de souffrir, tu vas devoir lui exprimer ce que tu as sur le coeur, Harry... Cela vaudra mieux pour toi que de souffrir en silence et de ressasser pendant des mois."


Hugh, lui aussi, était du genre à penser très vite que j'étais la femme de sa vie, même si au début, il y a longtemps, je l'avais soupçonné d'être amoureux d'Hermione. J'avais beau avoir insistée récemment, ça n'avait pas changé, en dépit du fait qu'il me connaissait mieux. En même temps, Harry semblait préoccupé à cause de Louis. A dire vrai, lui et moi on s'était rencontrée à Londres au début des One D. Dans l'ensemble, j'étais restée à l'écart des autres membres, trop intéressés et séducteurs. Ce que je savais d'eux, c'était à la volée ou par le biais des confidences de Harry. Moi aussi, à présent, je me demandais ce qui aurait bien pu provoquer son silence et si cela n'avait rien à voir avec le travail ou une brouille...

"Non, je n'ai pas de contact avec son staff étant donné que j'ai ses coordonnées perso, je n'en ai jamais vu la nécessité. Le truc, c'est que je me dis qu'il traverse sans doute un moment difficile, et j'aurai aimé être là pour lui comme je l'ai toujours été, lui montrer que je tiens à lui mais..." Il haussa les épaules."Je ne peux pas le forcer non plus. Je sais qu'il sera bientôt chez lui, alors je passerai le voir après mon tournage."

Ah,moi, il n'y avait que mes parents, mon frère Alex, mon boyfriend et une poignée d'amis très proches qui avaient accès à Luke, mon publiciste et à Denise. Dans l'ensemble, j'essayais de ne pas les mettre en porte à faux lorsque je désirais garder un truc secret, mais je ne leur mentais jamais, car ce serait briser un lien de confiance. Autrement, ils avaient pour consigne de filtrer les appels et les demandes. Par exemple, il n'était pas possible pour une célébrité d'obtenir mon numéro ou d'autres informations personnelles, y compris pour des raisons de sécurité... Cela m'avait déjà sauvée la vie plus d'une fois. Quand j'y pense...

"Oui, je comprends, c'est tout à fait normal.", lui répondis-je avec sérieux."Essaye de contacter l'un de ses proches que tu connais, sinon, oui, le plus tôt sera le mieux, en espérant que tout aille bien, y compris pour toi..."

J'espérais que cela ne soit pas trop grave ni insurmontable.

"Au fait, ça ne me regarde pas, mais... la femme de ta vie... Je la connais ?
Elle est célèbre ?"
, lui avais-je demandé d'un air complice, avec un sourire en coin.  

AVENGEDINCHAINS


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